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Face à l’impasse et à l’inapplicabilité du référendum, l’ONU a invité les parties à faire des propositions en vue d’une solution politique, a rappelé M. Bahaijoub, qui présentait vendredi le plan du Maroc permettant de parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara, précisant que c’est dans ce contexte que le Maroc a présenté son initiative d’autonomie.
M. Bahaijoub a, d’autre part, déploré la situation dans laquelle vit la population séquestrée dans les camps de Tindouf, privée de ses droits les plus élémentaires, dont celui à la liberté de mouvement. Cette population, a-t-il affirmé, est soumise à un siège imposé par l’armée algérienne dans une zone algérienne à laquelle même les Algériens ne peuvent avoir accès sans la permission de l’armée.
M. Bahaijoub, qui a donné un aperçu historique sur la question du Sahara, a rappelé que le Maroc a exprimé, dès son indépendance en 1956, sa détermination à recouvrer ses provinces du sud, indiquant que l’armée de libération nationale menait une lutte contre l’occupation espagnole de ces provinces. Or, a-t-il relevé, l’opération Ecouvillon, lancée par la France et l’Espagne, a entraîné le déplacement de plusieurs habitants des régions du sud du Maroc.
Après avoir expliqué que le Maroc a lancé depuis 1965 une campagne diplomatique en vue de recouvrer ses provinces du sud, en soumettant la question à l’Assemblée générale de l’ONU, l’intervenant a rappelé le jugement de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui reconnaît l’existence de liens d’allégeance entre le Trône et les tribus sahraouies.
Par ailleurs, M. Bahaijoub a fait état du soutien diplomatique et militaire de l’Algérie aux séparatistes.
“Plusieurs soldats algériens ont été arrêtés par l’armée marocaine lors de ces affrontements, ce qui représente une preuve irréfutable de l’implication algérienne dans ce conflit artificiel”, a indiqué M. Bahaijoub. Ces prisonniers, a-t-il ajouté, ont été traités avec dignité au Maroc qui les a, par la suite, remis à l’Algérie, contrairement aux prisonniers marocains qui ont été retenus dans les camps de Tindouf dans des conditions pour le moins inhumaines et traités comme des esclaves pendant de longues années avant leur libération.
L’intervention de M. Bahaijoub a suscité un vif intérêt parmi les participants qui ont eu, pour la première fois depuis le début de la rencontre, l’occasion de prendre connaissance de l’initiative marocaine d’autonomie.
Plusieurs questions ont ainsi été posées traitant notamment de l’effort de développement consenti par le Maroc dans les provinces du sud, ainsi que des perspectives de parvenir à un règlement de la question du Sahara.
Organisée par l’Association “Talk Together”, cette rencontre se déroule avec la participation d’étudiants venus des camps de Tindouf et d’autres en provenance notamment du Royaume-Uni, d’Espagne, des Philippines, de Norvège et de Suède.
Ouverte le 5 août, cette rencontre, qui se déroule au siège de l’école ST Edward’s, prendra fin le 18 courant.