-
L'OMC met en avant l’expérience de l'UM6P dans le développement de startups innovantes
-
Région de Guelmim-Oued Noun: la CCIS adopte son projet de budget pour 2025
-
Casablanca: Lancement de sessions de formation au profit des commerçants
-
Ramadan : Stabilité des prix et abondance de l'offre des produits alimentaires à Fès
-
Agadir Ida-Outanane: Campagne médicale de chirurgie de la cataracte
Leurs revendications étaient différentes, mais le ras-le-bol était le même chez l’ensemble des protestataires scandalisés par le mutisme des autorités locales et des élus qui tardent toujours à réagir.
Les habitants du quartier Al Massira, massivement présents au sit-in, ont scandé des slogans contre la «Hogra» et l’exclusion.
«Nous effectuons toujours les cinq prières dans la rue, notre quartier exclu de l’agenda des projets de développement de la ville est dépourvu d’infrastructures et services de base malgré nos innombrables revendications et les interminables promesses mensongères des édiles qui ne peuvent plus convaincre personne», nous a déclaré un habitant non sans amertume.
L’Amicale du quartier Al Massira, par le biais d’un communiqué, se dit déterminée à faire entendre sa voix aux décideurs au niveau central afin de faire valoir leurs droits reconnus par la nouvelle Constitution.
A côté, l’Association Annasr pour les handicapés organisait un sit-in en signe de protestation contre les conditions indécentes et indignes qu’endurent les personnes à besoins spécifiques à Safi à cause de la négligence et du silence des autorités locales et des élus d’une part, et de la mainmise du lobby de l’économie de rente, la «mafia des agréments» et des autorisations de transport mixte, d’autre part.
Ladite Association via un communiqué diffusé à l’occasion, a réclamé la mise en œuvre des projets prévus dans le cadre du programme provincial de l’INDH à Safi, le financement des projets et partenariats au profit des personnes à besoins spécifiques dans le cadre du programme d’auto-emploi, l’exécution du PV du 7 mars et 6 mai 2011, l’accès des handicapés aux postes budgétaires annoncés par la direction générale des collectivités locales selon le quota promis, et l’ouverture d’une enquête sur des postes budgétaires gérés selon un esprit clientéliste.