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Des prix, elle en a gagné mais ce n’est pas pour autant qu’elle dort sur ses lauriers. Saâdia Ladib a, en effet, remporté le prix de la deuxième meilleure interprétation féminine dans «Hijab El Hob» de Aziz Salmi, son époux. Elle a obtenu le prix de la meilleure interprétation féminine dans «Al Borak» de Mohamed Mouftakir, lors du dernier Festival national du film à Tanger. De même qu’elle a brillamment participé dans d’autres films notamment avec Abdelhai Iraqui et Jilali Ferhati. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle court après des rôles. Elle s’est tracé une frontière, une ligne rouge à ne pas dépasser. Pas de scènes osées, pas de nu, rien de tout cela. Elle respecte son environnement et le milieu social. Cela ne veut pas dire qu’elle est contre les actrices qui tournent ce genre de scènes ; au contraire, elle dit les respecter.
Sa carrière est récente, certes, mais elle est porteuse de signes précurseurs d’une brillante carrière eu égard à sa formation et à sa conception de l’interprétation. Elle fait partie de ceux qui préfèrent travailler le côté psychologique, la profondeur et se trouve donc plus à l’aise dans les rôles composés.
Sur le plan théâtral, elle a tenté une expérience formidable avec la troupe «Tensift». Aux côtés de Samia Akeriou et d’autres, elle a dévoilé une autre facette autrement plus prometteuse. Ne dit-on pas que les meilleurs acteurs préfèrent les planches à la caméra?
En tout cas, Saâdia Ladib est en passe de devenir une icône incontournable de notre cinéma, à condition bien sûr, que les cinéastes sachent en tirer le meilleur parti. En attendant, elle excellerait dans le cinéma d’auteur. Mais là aussi, l’offre est quasi-inexistante. Quoi qu’il en soit, elle représente une valeur sûre du cinéma marocain.