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Son père Rafic, qui avait également dirigé le gouvernement libanais, a été assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth, un attentat qui avait conduit au retrait des forces syriennes du pays.
“Conformément à nos engagements de campagne sur la création d’un gouvernement d’union nationale où tous les principaux groupes parlementaires sont représentés (...), nous allons commencer nos consultations avec tous ces groupes”, a dit Saad Hariri après avoir rencontré le chef de l’Etat.
“Nous savons que le chemin vers ce but est semé d’embûches, peut-être encore plus nombreuses que ce qui paraît, ce qui n’est pas peu dire”, a ajouté le Premier ministre désigné.
Hariri, 39 ans, a souligné que ce qui était en jeu, bien plus que la formation d’un gouvernement et la distribution de portefeuilles, c’était le destin même du Liban dans cette période critique pour le Proche-Orient.
Vendredi, il avait obtenu le soutien d’une majorité des députés pour occuper le poste de Premier ministre, réservé à un sunnite - 86 élus sur 128.
Les députés du Hezbollah chiite et leurs alliés chrétiens partisans de Michel Aoun ne lui ont pas apporté leurs voix. Seuls quinze des 57 élus d’opposition de l’Alliance du 8-Mars, groupée autour du Hezbollah, ont voté pour Hariri.
Le Hezbollah et son allié Aoun ont été battus par l’Alliance du 14-Mars, la coalition pro-occidentale d’Hariri, aux législatives du 7 juin.
Le mouvement chiite pro-iranien s’est toutefois dit prêt à coopérer à la formation d’un gouvernement emmené par Saad Hariri.
Ce dernier a rencontré dans la nuit de jeudi à vendredi Hassan Nasrallah, le chef de file du Hezbollah.
Les deux hommes, selon un communiqué commun, “ont convenu de poursuivre les discussions dans l’atmosphère calme et positive qui prévaut actuellement et souligné la logique du dialogue, de la coopération et de l’ouverture”.
Le Hezbollah avait un moment appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale avec un droit de veto pour son alliance minoritaire, mais il n’a pas réitéré cette demande, rejetée par Hariri, depuis l’élection.
Bien que sa coalition, qui a les faveurs de Ryad et de Washington, dispose d’une majorité suffisante pour le désigner, Hariri a souhaité obtenir l’appui de ses puissants rivaux soutenus par la Syrie afin d’assurer la stabilité de son futur gouvernement.
Au lendemain des élections, il a proposé d’ouvrir un nouveau chapitre et de mettre entre parenthèses l’épineuse question du désarmement du Hezbollah.
La rencontre entre le futur Premier ministre et Hassan Nasrallah visait à désamorcer les tensions entre sunnites et chiites qui ont conduit le Liban au bord d’une nouvelle guerre civile, l’an dernier, lorsque des combattants du Hezbollah ont chassé les partisans de Saad Hariri de Beyrouth et des montagnes de l’Est.
Un accord parrainé par le Qatar a mis fin à la crise en mai 2008 mais les tensions intercommunautaires se sont à nouveau exacerbées à l’approche des élections.