Les nouvelles œuvres littéraires du poète et écrivain marocain Abdellatif Laabi, traduites de la langue française vers l’arabe, ont été présentées, dimanche à Rabat, au cours d’une rencontre tenue dans le cadre du 29ème Salon international de l’édition et du livre (SIEL).
Organisée dans le cadre de l’événement "Nouvelles parutions", cette rencontre a été l’occasion pour l’écrivain et poète marocain de présenter au public ses trois pièces de théâtre intitulées "Rimbaud et Shéhérazade", publiées pour la première fois en 2000, dans leurs versions traduites en arabe par le traducteur marocain Abdelhadi Saïd, en présence d’un auditoire littéraire épris de poésie et de littérature.
Intervenant à cette occasion, Abdellatif Laabi a évoqué ses motivations de traduire vers l'arabe cette œuvre regroupant trois pièces de théâtre : Le Baptême chacaliste, Exercices de tolérance et Le Juge de l'ombre, faisant part de son désir précoce de rendre ses écrits accessibles au public sans être entravés par la barrière linguistique.
Envoûté par l’arabe classique, cette plume de littérature française a fait remarquer que "peu d'œuvres écrites en français sont traduites en arabe", notant qu'il s'agit de la concrétisation de son rêve de près de 40 ans de voir toutes ses créations traduites dans cette langue.
Dans un élan poétique, il a proclamé que "la poésie est sœur siamoise du théâtre", allusion à son amour pour l’écriture théâtrale en plus des autres genres littéraires, partageant avec le public avide d'échanges et de découverte son ressenti "unique" lors de la création de ces pièces théâtrales, qui lui offrait une liberté et une joie incomparables.
M. Saïd a, pour sa part, exposé le processus de traduction, témoignant de la maîtrise et la passion dont fait preuve Abdellatif Laabi envers l’arabe classique, malgré son usage presque exclusif de la langue de Molière dans ses écrits.
Faisant part de sa joie des opportunités d’échange "profond" avec l’écrivain, M. Saïd a souligné que cette proximité leur a offert l'opportunité de faire des choix ensemble au cours du processus de traduction, grâce à sa dualité linguistique, notamment lorsque des défis complexes se présentaient et qu'il fallait relever en raison "des considérations culturelles et politiques".
Impatients de capturer une partie de son talent sur les pages de leurs livres dédicacés, les lecteurs ont eu l'occasion de profiter d'une séance de signature de livres au terme de cette rencontre, où l'admiration et la gratitude se mêlent pour sceller des souvenirs précieux dans les cœurs de l'assistance.
Abdellatif Laabi est né en 1942 à Fès. Il a fondé en 1966 la revue "Souffles" et a écrit plusieurs romans et recueils de poésie dont le roman "L’œil et la nuit", les recueils "Le règne de la barbarie", "L’arbre de fer fleurit" et "Le fou d’espoir".
A l’instar des éditions précédentes, le programme culturel du SIEL, qui offre un large choix d’activités réunissant des auteurs, des penseurs et des créateurs marocains et étrangers, vient confirmer la vocation du Maroc comme pays de rencontres, de dialogue et d’échanges culturels.
Organisée jusqu’au 19 mai par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en partenariat avec la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra, la région de Rabat-Salé-Kénitra et la Commune de Rabat, cette édition connaît la participation de 743 exposants représentant 48 pays, avec comme invitée d’honneur, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Organisée dans le cadre de l’événement "Nouvelles parutions", cette rencontre a été l’occasion pour l’écrivain et poète marocain de présenter au public ses trois pièces de théâtre intitulées "Rimbaud et Shéhérazade", publiées pour la première fois en 2000, dans leurs versions traduites en arabe par le traducteur marocain Abdelhadi Saïd, en présence d’un auditoire littéraire épris de poésie et de littérature.
Intervenant à cette occasion, Abdellatif Laabi a évoqué ses motivations de traduire vers l'arabe cette œuvre regroupant trois pièces de théâtre : Le Baptême chacaliste, Exercices de tolérance et Le Juge de l'ombre, faisant part de son désir précoce de rendre ses écrits accessibles au public sans être entravés par la barrière linguistique.
Envoûté par l’arabe classique, cette plume de littérature française a fait remarquer que "peu d'œuvres écrites en français sont traduites en arabe", notant qu'il s'agit de la concrétisation de son rêve de près de 40 ans de voir toutes ses créations traduites dans cette langue.
Dans un élan poétique, il a proclamé que "la poésie est sœur siamoise du théâtre", allusion à son amour pour l’écriture théâtrale en plus des autres genres littéraires, partageant avec le public avide d'échanges et de découverte son ressenti "unique" lors de la création de ces pièces théâtrales, qui lui offrait une liberté et une joie incomparables.
M. Saïd a, pour sa part, exposé le processus de traduction, témoignant de la maîtrise et la passion dont fait preuve Abdellatif Laabi envers l’arabe classique, malgré son usage presque exclusif de la langue de Molière dans ses écrits.
Faisant part de sa joie des opportunités d’échange "profond" avec l’écrivain, M. Saïd a souligné que cette proximité leur a offert l'opportunité de faire des choix ensemble au cours du processus de traduction, grâce à sa dualité linguistique, notamment lorsque des défis complexes se présentaient et qu'il fallait relever en raison "des considérations culturelles et politiques".
Impatients de capturer une partie de son talent sur les pages de leurs livres dédicacés, les lecteurs ont eu l'occasion de profiter d'une séance de signature de livres au terme de cette rencontre, où l'admiration et la gratitude se mêlent pour sceller des souvenirs précieux dans les cœurs de l'assistance.
Abdellatif Laabi est né en 1942 à Fès. Il a fondé en 1966 la revue "Souffles" et a écrit plusieurs romans et recueils de poésie dont le roman "L’œil et la nuit", les recueils "Le règne de la barbarie", "L’arbre de fer fleurit" et "Le fou d’espoir".
A l’instar des éditions précédentes, le programme culturel du SIEL, qui offre un large choix d’activités réunissant des auteurs, des penseurs et des créateurs marocains et étrangers, vient confirmer la vocation du Maroc comme pays de rencontres, de dialogue et d’échanges culturels.
Organisée jusqu’au 19 mai par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en partenariat avec la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra, la région de Rabat-Salé-Kénitra et la Commune de Rabat, cette édition connaît la participation de 743 exposants représentant 48 pays, avec comme invitée d’honneur, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Bouillon de culture
Parution
Le nouvelliste Azeddine Nozhi a présenté et dédicacé, samedi au Complexe culturel les Grands arbres de Béni Mellal, son dernier recueil de nouvelles "Le captif de Mazagan", paru aux "éditions Souss".
Dans ce recueil de 137 pages, M. Nozhi utilise un langage dénué de toute fioriture littéraire pour exprimer le vécu d'un étudiant dont le destin l'a mené à El Jadida pour l'achèvement de ses études, pour se trouver, in fine, captivé par Mazagan, qu'il décrira dans toute sa splendeur.
M.Nozhi, également professeur universitaire de littérature française, fait succéder, dans ce recueil de 11 nouvelles, les vies de plusieurs personnalités, narrées par ce qu'il décrit comme "un narrateur proustien".
En présence d'une belle brochette d'intellectuels de tous horizons et de personnalités des mondes de la culture et de la littérature, le nouvelliste explique que ce recueil qui s'inscrit dans un genre du nouveau roman, se veut une symbiose réunissant littérature, peinture et sculpture.
Il convient de rappeler que "Le captif de Mazagan" est le deuxième recueil de nouvelles de M.Nozhi, après un premier récit intitulé "Du lundi et d’autres jours", paru en 2016, composé de dix nouvelles.
Né à Khouribga en 1967, Azeddine Nozhi est professeur de littérature française à la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal. Il est l'auteur de plusieurs articles sur le rapport entre le texte et l'image chez des écrivains de divers horizons, comme Le Clézio, Kilito, Chaghmoum et autres.
Le nouvelliste Azeddine Nozhi a présenté et dédicacé, samedi au Complexe culturel les Grands arbres de Béni Mellal, son dernier recueil de nouvelles "Le captif de Mazagan", paru aux "éditions Souss".
Dans ce recueil de 137 pages, M. Nozhi utilise un langage dénué de toute fioriture littéraire pour exprimer le vécu d'un étudiant dont le destin l'a mené à El Jadida pour l'achèvement de ses études, pour se trouver, in fine, captivé par Mazagan, qu'il décrira dans toute sa splendeur.
M.Nozhi, également professeur universitaire de littérature française, fait succéder, dans ce recueil de 11 nouvelles, les vies de plusieurs personnalités, narrées par ce qu'il décrit comme "un narrateur proustien".
En présence d'une belle brochette d'intellectuels de tous horizons et de personnalités des mondes de la culture et de la littérature, le nouvelliste explique que ce recueil qui s'inscrit dans un genre du nouveau roman, se veut une symbiose réunissant littérature, peinture et sculpture.
Il convient de rappeler que "Le captif de Mazagan" est le deuxième recueil de nouvelles de M.Nozhi, après un premier récit intitulé "Du lundi et d’autres jours", paru en 2016, composé de dix nouvelles.
Né à Khouribga en 1967, Azeddine Nozhi est professeur de littérature française à la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal. Il est l'auteur de plusieurs articles sur le rapport entre le texte et l'image chez des écrivains de divers horizons, comme Le Clézio, Kilito, Chaghmoum et autres.