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Au-delà de ses qualités humaines, Abdelouahed Radi est appelé à mettre à profit surtout sa riche expérience parlementaire. Il devra remettre en ordre de marche une machine parlementaire grippée par le phénomène de l'absentéisme. « L'absentéisme devient problématique, surtout pour ce qui concerne le travail des commissions », certifie un député d'opposition. Les partis politiques sont pointés pour ne pas faire assez quand il s'agit d'amener leurs députés à faire preuve de régularité. L'autre préoccupation partagée est la question de la coordination entre la Chambre des représentants et celle des conseillers. Déplorant le fait que les deux Chambres ne soient pas de réels vases communicants, des députés voient également d'un œil inquiet la confusion de leurs attributions, appelant à une redéfinition des prérogatives de manière à octroyer la primauté à la Chambre des représentants. La redondance des questions orales, à la Chambre aussi bien des représentants que des conseillers, est la preuve éclatante de ce manque de coordination.
Beaucoup de pain donc sur la planche Maintenant, est-il besoin de présenter Abdelouahed Radi ?
Né en 1935 à Salé, le nouveau président de la Chambre des représentants est connu et reconnu pour être « le grand initiateur de la diplomatie parlementaire ». Rodé et érodé par tant d'années de députation, son aura a souvent rejailli bien au-delà des frontières. M. Radi a occupé plusieurs fonctions au sein d'organisations parlementaires multilatérales, dont la co-présidence du Forum parlementaire euro-méditerranéen (1998 à 2004), la présidence du Conseil consultatif de l'Union du Maghreb Arabe (2001 à 2003) et celle de l'Union des assemblées des Etats membres de l'Organisation de la conférence islamique (2001 à 2004).
Connaissant les rouages de l'action parlementaire, M. Radi est également fort d'une longue expérience de militance. L'élection de M. Radi, Premier secrétaire de l'USFP en 2008 était venue couronner le parcours atypique de ce militant de la première heure.