“J’imagine que c’est normal (que la non-sélection de Ronaldinho provoque la polémique) car les joueurs qui sont absents sont toujours les meilleurs et tout le monde veut parler de ceux qui ne sont pas sélectionnés dans l’équipe nationale”, estime Dunga.
“Rien de tout cela n’est nouveau à la veille de la Coupe du monde. Les questions et les réponses sont toujours les mêmes. La pression sur l’entraîneur de la Seleçao est toujours aussi forte”, selon lui.
“Chaque région et chaque journal aimeraient imposer leurs propres joueurs, mais je continuerai à suivre ma voie”, affirme Dunga.
Sa décision de ne pas retenir systématiquement Ronaldinho et de porter plutôt sa confiance à des talents comme Felipe Melo, Gilberto Silva ou encore Elano, a frustré nombre de fans de la Seleçao.
D’autant que le joueur de 29 ans semble s’être ressaisi ces derniers mois, comme il l’a notamment démontré le 16 février en 8e de finale aller de la Ligue des champions avec l’AC Milan contre Manchester United (2-3) au cours duquel il a marqué un but.
Pour sa part, l’entraîneur italien de l’Irlande, Giovanni Trapattoni, semble déjà avoir oublié l’élimination controversée face à la France pour se projeter sur l’avenir et les qualifications de l’Euro-2012.