À six jours d'une possible décision sur le sort du stade, qui pourrait être délocalisé en banlieue, à Gonesse, Marne-la-Vallée ou Versailles, ou maintenu à Paris avec une extension du site, la joueuse belge a estimé que la décision était difficile.
"Moi, j'ai des souvenirs du 'French' que je regardais pendant les vacances scolaires et des matches que j'y ai joués. Il y a l'histoire, la mémoire, c'est difficile", a-t-elle dit à Reuters.
"Mais les technologies, l'architecture, tout évolue. L'endroit est agréable mais il doit y avoir de plus grandes facilités pour les joueurs, plus d'espace et un toit rétractable. Il y a les souvenirs mais pour la jeune génération qui n'aura pas connu ça (le site actuel), un déménagement serait mieux".
La Belge, qui dispute l'Open GDF-Suez pour la deuxième fois après une première apparition conclue par une victoire en 2004, s'est également exprimée sur la place de numéro un mondiale.
Le fauteuil est actuellement occupé par la Danoise Caroline Wozniacki mais Clijsters pourrait lui ravir la place cette semaine en atteignant les demi-finales du tournoi parisien.
"Un super accomplissement"
Caroline Wozniacki n'a remporté aucun tournoi du Grand Chelem alors que Kim Clijsters vient d'enlever son quatrième titre majeur à l'Open d'Australie, après trois succès à l'US Open en 2005, 2009 et 2010.
Mais la Belge a connu il y a quelques années une situation similaire lorsqu'elle a conquis la place de numéro un mondiale pour la première fois de sa carrière en 2003.
"Pour devenir numéro un mondiale, il faut de la régularité. Je pense que Caroline Wozniacki en est le parfait exemple. Elle n'a pas remporté de Grand Chelem mais elle est régulière. J'ai connu ça", a dit Kim Clijsters.
Auparavant, lors d'une conférence de presse, elle avait reconnu que la possibilité de retrouver cette place ne lui était pas indifférente.
"Je ne peux pas dire que je n'y pense pas. Ce serait un super accomplissement de pouvoir le faire mais je ne serais pas déçue si je n'y parvenais pas. J'ai des objectifs de résultats sur les grands rendez-vous cette saison et je souhaite vraiment m'y tenir", a-t-elle dit.
Elle a également évoqué la retraite forcée de sa compatriote Justine Henin, qu'une blessure récurrente au coude a contrainte de raccrocher sa raquette.
"Ça a été un choc. C'est beaucoup de tristesse et beaucoup d'émotion mais c'est une autre vie qui commence pour elle", a dit Kim Clijsters, qui avait un temps envisagé de disputer le double des Jeux olympiques de Londres en 2012 avec Henin.