L’USFP a toujours vécu au rythme de dynamiques conflictuelles intrinsèques dont la seule arène était le terrain organisationnel interne
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
L’USFP a certes toujours vécu au rythme de dynamiques conflictuelles intrinsèques dont la seule arène était le terrain organisationnel interne, mais nous observons actuellement l’émergence de la dynamique d’une confrontation agressive de l’autre côté des murs du parti, sans prolongements ni légitimité organisationnels, incitant à faire main basse sur la bonne et objective préparation du Congrès, et ce en faisant recours aux possibilités favorisées par les moyens des réseaux sociaux, au dénigrement et à la déformation systématique de tout ce qu’entreprennent les Ittihadies et Ittihadis.
Or l’émergence de cette nouvelle «dynamique», bien que démunie de tout horizon politique ou organisationnel limpide, provoque une sorte de brouillage et de confusion chez les observateurs qui suivent les affaires de l’USFP, de même qu’elle porte atteinte à l’image du parti dans l’opinion publique.
En fait, tout ce qui se passe en marge des préparatifs du 11ème Congrès de l’USFP, c’est une sorte de «cambriolage» et de piratage illusoire et prémédité de la volonté des Ittihadies et Ittihadis et du choix que ceux-ci ont adopté quant aux perspectives d’avenir politiques et organisationnelles et à la conception de leur parti en conformité avec leurs convictions et acceptions fondées par ailleurs sur la fidélité à l’USFP, à la culture de l’USFP, à la symbolique de l’USFP et aux institutions de l’USFP.
Hélas, cette «dynamique» imaginaire destructive ne s’appuie sur aucune latitude politique ou organisationnelle transparente et ne reproduit qu’un conflit de positions en apparence et une orientation franche, au fond, vers la logique de la terre brûlée, sachant qu’elle manque de réels prolongements organisationnels au sein du parti.
Le plus déplorable encore, c’est que cette même dynamique enrôle et séduit même ceux qui n’ont plus aucun lien avec le parti, voire ceux qui ont créé d’autres formations politiques ou présenté des candidatures sous d’autres étiquettes. En outre, il y en a parmi eux certains qui ont déclaré à maintes occasions la fin de l’USFP. Tout ce monde s’est retrouvé bizarrement unanime quant à faire main basse sur l’USFP en s‘appropriant la volonté de ses militants. D’aucuns sont même allés jusqu’à prodiguer des leçons quant aux moraux de la fidélité au parti.
Ce qui se passe aujourd’hui, à l’intérieur du parti, c’est que tout simplement il y a une formation organisationnelle normale évoluant posément et sûrement dans le cadre d’un devenir naturel au sein du parti vers l’organisation du 11ème Congrès national, en face d’un déchaînement verbal déséquilibré sans le moindre rayonnement organisationnel ou politique, tentant désespérément de perturber l’action du parti.
La confiance des Ittihadies et Ittihadis en leur parti et en ses institutions, c’est une confiance qui n’admet aucune discussion ni aucune surenchère. De même que leur conviction et leur foi en leur Congrès tranchent irrémédiablement avec leur détermination quant à l’option de leur horizon organisationnel et politique.
C’est un choix libre, dicté par la situation solide et distincte du parti sur la scène politique marocaine mais aussi par les sacrifices et gros efforts consentis à cet effet.