"Le conte de fée est terminé", titrait ainsi l'édition internet de l'hebdomadaire Die Zeit, tandis que le bi-hebdomadaire sportif Kicker annonçait: "Puyol met un terme au rêve allemand d'une quatrième étoile" en référence aux trois Coupes du monde déjà gagnées par l'Allemagne (1954, 1974, 1990).
"C'est fini, c'est terminé, nous sommes éliminés!", indiquait le quotidien le plus lu en Allemagne, Bild.
"Toute l'Allemagne est maintenant triste", ajoutait le quotidien qui fut l'un des plus enthousiastes depuis le début du tournoi.
Le site de l'hebdomadaire Der Spiegel constatait lui aussi: "L'Espagne anéantit le rêve de finale de l'Allemagne".
"Le Onze allemand a trop respecté les Espagnols et n'a que trop peu souvent poussé l'adversaire dans ses retranchements", analysait finalement la Söddeutsche Zeitung.
Autre son de cloche : "Nous sommes en finale!": à l'image du quotidien sportif Marca, la presse électronique espagnole exultait après la victoire "historique" de l'Espagne.
"Un récital de la sélection de del Bosque, qui fait l'histoire et se qualifie pour la finale grâce à un but décisif de Puyol", écrivait l'autre quotidien sportif madrilène, AS, sur son site internet, titrant "Viva Espana!".
"Avec son meilleur match (depuis le début) du tournoi, l'Espagne se joue de l'Allemagne et atteint sa première finale dans un Mondial", notait de son côté le quotidien généraliste El Mundo.
"La meilleure Espagne se qualifie pour la finale", titrait le site de la radio Cadena SER, tandis que pour le quotidien catalan La Vanguardia, "L'Espagne a atteint la gloire mondialiste" en battant assez facilement la Nationalmannschaft grâce à un but du capitaine du FC Barcelone, Carles Puyol.
"Ce n'est pas un rêve, l'Espagne est en finale", clamait de son côté le quotidien madrilène ABC, alors que les habitants de la capitale se répandaient dans les rues pour fêter cette victoire.