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Meriem Bensaleh-Chakroun aura vite fait d’établir un calendrier dans lequel elle a dressé priorités et échéances à régler dans un futur très proche et qui pour certaines n’excédent pas la dizaine de jours. Le plus urgent à ses yeux et auquel elle tient à cœur, les délais de paiement talon d’Achille du monde des affaires dans le Royaume. Une bonne nouvelle ne venant pas seule pour son bonheur, le Code des assurances et la loi bancaire, autre cheval de bataille du patronat marocain devraient rapidement être réformés. La patronne de la CGEM tout en mettant en avant le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc) n’aura pas omis de faire un petit clin d’œil aux syndicats en touchant à la question qui fâche ce fameux « droit de grève » qu’elle se dit prête à revoir d’un « oui mais à condition… ». De son côté, le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Najib Boulif, tout en affirmant la bonne volonté du gouvernement Benkirane à aller dans ce sillage et se mettre en conformité quant aux actions à entreprendre et même signer au plutôt les décrets y afférents, osait même, le lendemain sur les ondes d’Aswat, citer un climat des affaires du Maroc très propice. Pour ce faire, il a mis en valeur les avancées notables du Maroc dans le domaine. Sur sa lancée, notre ministre ne manquait pas de déclarer que le Maroc allait bientôt connaître une forte affluence d’investissements étrangers et nationaux et que si cela n’était pas encore le cas, il fallait mettre le fait sur cette loi de Finances qui n’avait que trop tardé à voir le jour.
Pourtant, tout n’est pas aussi beau dans le plus beau pays du monde, comme semble l’afficher l’optimisme de notre ministre. Un autre détenant le portefeuille de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi était en complète contradiction avec cette thèse, lorsqu’il déclarait lors de la journée de l’information organisée par son ministère, celui de l’Industrie et du Commerce et des nouvelles Technologies ainsi que celui de l‘Emploi, que le Maroc était sur le point de déclarer faillite.
Bien peu rassurant tout ça. D’un autre côté, la tendance à croire en la bonne affaire reste très moyenne chez nos affairistes qui y croient, au vu des 52% des industriels, alors que seulement 31% la trouvent bonne et que 17% l’estiment médiocre, on se dit que le climat tout d’affaires soit-il, est vraiment bien peu favorable à une réelle amélioration comme semble y croire la Dame de fer.
Et si l’on ajoute à cela que la crise qui jusque-là nous épargnait, a atteint sournoisement et d’une nette évidente l’Afrique, on ne peut qu’avoir d’autres soucis à se faire que ceux de violons non accordés.