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Pour rappel, l’USFP a organisé récemment à Rabat une rencontre sous le thème “La régionalisation avancée au Sahara, un instrument pour accélérer la cadence de la transition démocratique et la dynamisation du processus de développement”.
“L’annonce par SM le Roi Mohammed VI de l’installation de la Commission consultative de la régionalisation intervient dans une conjoncture régionale et internationale très favorable”, a fait constater Habib El Malki, relevant que « la région est devenue un interlocuteur institutionnel et un acteur politique, économique, social et culturel d’une grande importance ». Par ailleurs, le responsable socialiste a indiqué que la conception du Maroc en matière de régionalisation balisera la voie pour l’édification du Grand Maghreb. En effet, cette nouvelle dimension permettra de trouver des solutions aux crises que connaît la région. D’autant plus qu’il s’agit de mettre en forme un projet spécifique à la région, contrairement aux expériences étrangères (Länder allemands, gouvernements autonomes espagnols, cantons suisses ou la fédération des « ethnies » à la belge). Le discours Royal a été, à cet égard, assez explicite. « Il appartient à la Commission de mettre au point un système national novateur de régionalisation, sans pour autant sombrer dans le mimétisme ou la reproduction à la lettre des expériences étrangères », a précisé le Souverain. « Nous ne voulons pas que les régions du Maroc de la bonne gouvernance territoriale soient des entités purement formelles ou bureaucratiques, mais plutôt des institutions représentatives d’élites qualifiées et aptes à gérer au mieux les affaires de leurs régions respectives ». Un cadrage Royal traçant les principaux contours d’une régionalisation novatrice et attachée aux constantes de la Nation.