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Mais il faut dire qu’il y a de ces considérations bassement temporelles que les obligations hautement spirituelles ne connaissent pas. Ramadan, croit-on savoir, ce sera pour samedi prochain, à moins que ce soit pour dimanche. Une heure de plus ou de moins d’ajoutée et de retranchée dans la montre de tout bon croyant ne change rien à la chose, le jeûne étant, en principe, observé depuis le lever jusqu’au coucher du soleil. Mais d’un point de vue «psychologique», comme dirait l’autre, l’impact est autre, selon que le soleil se couche à une heure «décente» ou pas.
Force est de constater que les responsables qui ont pour charge de faire et de refaire le temps des autres font preuve, ce coup-ci, de plus de présence d’esprit, en pensant dès le début au Ramadan, contrairement à l’année dernière quand il a dû, semble-t-il, les prendre au dépourvu pour qu’ils nous demandent à la dernière minute de retrouver, dare-dare, l’heure GMT.
Toujours est-il, qu’avec ce retour à la normale, les flemmards de tous bords se voient privés d’un prétexte de taille. Il n’y a plus d’heure d’été pour les déranger.