-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
-
Gaza compte le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde
-
L'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
Du côté de l'actuel chef de l'Etat comme de celui de l'ancien, le ton est le même : on parle de « fraternité » et de « respect mutuel ».
Pourtant, au delà de ces apparences, la rancoeur est profonde entre les deux anciens amis, devenus ennemis au fil de l'histoire. Deux anciens amis qui tentèrent ensemble, mais en vain, le fameux coup d'Etat radiophonique en 1982 contre le général Kolingba. Deux anciens amis qui se partagèrent ensuite les rôles, Ange-Félix Patassé président, François Bozizé chef d'état-major... jusqu'au moment de la rupture quand le général Bozizé prit le chemin de la rébellion et renversa Ange-Felix Patassé le 15 mars 2003, condamnant le président déchu à l'exil.
Le moment de vérité est donc arrivé. Le retour d'Ange-Felix Patassé va tout d'abord semer la zizanie au sein même du MLPC, le principal parti de l'opposition qui a exclu de ses rangs l'ancien chef d'Etat pour faire place nette à l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé.
Aujourd'hui, Ange-Felix Patassé réclame des primaires au sein de son ancien parti. Pendant ce temps, le président Bozizé se frotte les mains, car il compte sur le retour de l'ancien patron du MLPC pour affaiblir Martin Ziguélé. Cela dit, dans le même temps, il redoute lui aussi Ange-Felix Patassé. Il sait qu'avec deux poids lourds en face de lui, il aura du mal à atteindre son objectif non avoué d'une victoire au premier tour.