Une rencontre scientifique a été organisée, samedi à la médiathèque Tachfini d'El Jadida, autour des écrits de Mohamed Berrada.
Lors de cette rencontre, organisée par le Laboratoire de narratologie et des discours culturels de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sick, en partenariat avec le Salon Mazagan de la culture et des arts, l'accent a été mis sur les œuvres de Berrada qui touchent à différents genres littéraires, ainsi que sur sa manière d'aborder les écrits de feu Abdelkebir Khatibi, réputés difficiles à traduire dans une autre langue que celle d'origine.
À cette occasion, Issam Ibn Khadda, professeur de langue arabe, a expliqué dans son intervention intitulée "Ecriture et expérience dans le contexte postcolonial" que la traduction par Mohamed Berrada du livre "Ecriture et expérience" d'Abdelkebir Khatibi tire son importance du fait qu'elle rapproche le lecteur de la critique du roman maghrébin et de la littérature postcoloniale écrite en français.
M. Ibn Khadda, également chercheur en critique littéraire, a ajouté que les études critiques arabes se concentraient principalement sur les perceptions idéologiques et les courants critiques, ce qui a incité Mohamed Berrada à traduire cet ouvrage afin de rapprocher le lecteur arabe du contexte général, de la fonction de la critique et de la littérature entre la colonisation et le début de l'indépendance, période durant laquelle l'attention était particulièrement portée sur la nouvelle, comme en témoignent les œuvres de Choukri Ayad.
Pour sa part, Abdelaziz Bressoul, professeur, poète et chercheur en critique littéraire, a abordé, dans son intervention intitulée "Le roman marocain : une recherche dans le contexte historique, culturel et artistique", les études menées par le critique marocain Abdelkebir Khatibi dans ses ouvrages "Le Roman maghrébin" (1971) et "Ecriture et expérience" (1980).
Il a noté que ces études forment une unité intégrée sur les principes, les hypothèses générales et la pratique critique. En outre, les deux ouvrages offrent un modèle critique du roman marocain écrit en arabe et en français durant la période allant de 1945 à 1962, qui a grandement contribué aux transformations formelles et thématiques du roman arabe.
Selon le Laboratoire des narratologies et des discours culturels, les écrits de Mohamed Berrada, qui couvrent six décennies de production variée en nouvelles, romans, critiques littéraires, traductions et essais, ont ouvert de vastes perspectives pour des questionnements progressistes autour de la culture arabe.
En effet, le parcours de Mohamed Berrada, dans toute sa diversité et la dynamique qui caractérise ses écrits et leur impact tangible, mérite une approche nouvelle qui ne cherche pas tant à faire une évaluation globale qu’à comprendre un courant littéraire dans la culture arabe, ses représentations et la richesse accumulée dans ses œuvres créatives, ses critiques et ses écrits en général.
Né en 1938, Mohamed Berrada est l'un des plus grands romanciers et critiques arabes. Il est également l'un des fondateurs de l'Union des écrivains du Maroc (UEM), dont il a été élu président à trois reprises (1976, 1979 et 1981).
Parmi ses romans les plus célèbres figurent "Lumière fuyante", "Comme un été qui ne reviendra pas", "Vies voisines" et "Lettres d'une femme disparue", ainsi que des ouvrages critiques comme "Questions du roman, questions de la critique" et "Le langage de l'enfance et du rêve : le rôle de la mémoire dans la nouvelle marocaine".
Lors de cette rencontre, organisée par le Laboratoire de narratologie et des discours culturels de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sick, en partenariat avec le Salon Mazagan de la culture et des arts, l'accent a été mis sur les œuvres de Berrada qui touchent à différents genres littéraires, ainsi que sur sa manière d'aborder les écrits de feu Abdelkebir Khatibi, réputés difficiles à traduire dans une autre langue que celle d'origine.
À cette occasion, Issam Ibn Khadda, professeur de langue arabe, a expliqué dans son intervention intitulée "Ecriture et expérience dans le contexte postcolonial" que la traduction par Mohamed Berrada du livre "Ecriture et expérience" d'Abdelkebir Khatibi tire son importance du fait qu'elle rapproche le lecteur de la critique du roman maghrébin et de la littérature postcoloniale écrite en français.
M. Ibn Khadda, également chercheur en critique littéraire, a ajouté que les études critiques arabes se concentraient principalement sur les perceptions idéologiques et les courants critiques, ce qui a incité Mohamed Berrada à traduire cet ouvrage afin de rapprocher le lecteur arabe du contexte général, de la fonction de la critique et de la littérature entre la colonisation et le début de l'indépendance, période durant laquelle l'attention était particulièrement portée sur la nouvelle, comme en témoignent les œuvres de Choukri Ayad.
Pour sa part, Abdelaziz Bressoul, professeur, poète et chercheur en critique littéraire, a abordé, dans son intervention intitulée "Le roman marocain : une recherche dans le contexte historique, culturel et artistique", les études menées par le critique marocain Abdelkebir Khatibi dans ses ouvrages "Le Roman maghrébin" (1971) et "Ecriture et expérience" (1980).
Il a noté que ces études forment une unité intégrée sur les principes, les hypothèses générales et la pratique critique. En outre, les deux ouvrages offrent un modèle critique du roman marocain écrit en arabe et en français durant la période allant de 1945 à 1962, qui a grandement contribué aux transformations formelles et thématiques du roman arabe.
Selon le Laboratoire des narratologies et des discours culturels, les écrits de Mohamed Berrada, qui couvrent six décennies de production variée en nouvelles, romans, critiques littéraires, traductions et essais, ont ouvert de vastes perspectives pour des questionnements progressistes autour de la culture arabe.
En effet, le parcours de Mohamed Berrada, dans toute sa diversité et la dynamique qui caractérise ses écrits et leur impact tangible, mérite une approche nouvelle qui ne cherche pas tant à faire une évaluation globale qu’à comprendre un courant littéraire dans la culture arabe, ses représentations et la richesse accumulée dans ses œuvres créatives, ses critiques et ses écrits en général.
Né en 1938, Mohamed Berrada est l'un des plus grands romanciers et critiques arabes. Il est également l'un des fondateurs de l'Union des écrivains du Maroc (UEM), dont il a été élu président à trois reprises (1976, 1979 et 1981).
Parmi ses romans les plus célèbres figurent "Lumière fuyante", "Comme un été qui ne reviendra pas", "Vies voisines" et "Lettres d'une femme disparue", ainsi que des ouvrages critiques comme "Questions du roman, questions de la critique" et "Le langage de l'enfance et du rêve : le rôle de la mémoire dans la nouvelle marocaine".
Bouillon de culture
Festival
Le rideau est tombé, samedi à Marrakech, sur la 9ème édition du Festival du Melhoun et de la chanson patriotique, par l’organisation d’un concert au rythme de sélections musicales et de chants traditionnels mêlés de notes patriotiques.
Lors de cette soirée, les artistes Abderrafie Bennouna et Saida Diaf, qui étaient accompagnés de l’orchestre Jossour sous la conduite du maestro Youssef Qasimi Jamal, ont fait vibrer le public en interprétant un florilège de chansons tirées du répertoire riche de l'art du Melhoun.
Le public présent a interagi positivement avec une prestation musicale des enfants trisomiques du Centre Malaika, qui ont interprété la célèbre chanson patriotique "Eih dawlata al maghribi".
Durant cinq jours, les passionnés de cet art musical ont été gratifiés de soirées musicales somptueuses, au cours desquelles des artistes de renom de ce genre artistique ont interprété des chefs-d’œuvre de l'art du Melhoun, accompagnés par l’Orchestre national de l’art du Melhoun sous la direction de Mohamed El Ouali et Cheikh Mhamed El Malhouni.
Cette édition a rendu un vibrant hommage à l’enseignant chercheur Abdelaziz Amar en reconnaissance de ses recherches au service de la préservation de ce patrimoine artistique marocain, et sa contribution à la consécration de la littérature sur l'art du Melhoun et à la promotion de la recherche dans ce genre artistique marocain authentique, en plus d’hommages aux figures de cet art ancestral dont le maestro Mohamed Oualieddine, l’enseignant chercheur Mohamed Bouabed, Feu Cheikh Ahmed Badnaoui, les artistes Majda El Yahiaoui, Abdelali Briki, en reconnaissance de leur contribution aux différentes éditions de ce festival.
Le rideau est tombé, samedi à Marrakech, sur la 9ème édition du Festival du Melhoun et de la chanson patriotique, par l’organisation d’un concert au rythme de sélections musicales et de chants traditionnels mêlés de notes patriotiques.
Lors de cette soirée, les artistes Abderrafie Bennouna et Saida Diaf, qui étaient accompagnés de l’orchestre Jossour sous la conduite du maestro Youssef Qasimi Jamal, ont fait vibrer le public en interprétant un florilège de chansons tirées du répertoire riche de l'art du Melhoun.
Le public présent a interagi positivement avec une prestation musicale des enfants trisomiques du Centre Malaika, qui ont interprété la célèbre chanson patriotique "Eih dawlata al maghribi".
Durant cinq jours, les passionnés de cet art musical ont été gratifiés de soirées musicales somptueuses, au cours desquelles des artistes de renom de ce genre artistique ont interprété des chefs-d’œuvre de l'art du Melhoun, accompagnés par l’Orchestre national de l’art du Melhoun sous la direction de Mohamed El Ouali et Cheikh Mhamed El Malhouni.
Cette édition a rendu un vibrant hommage à l’enseignant chercheur Abdelaziz Amar en reconnaissance de ses recherches au service de la préservation de ce patrimoine artistique marocain, et sa contribution à la consécration de la littérature sur l'art du Melhoun et à la promotion de la recherche dans ce genre artistique marocain authentique, en plus d’hommages aux figures de cet art ancestral dont le maestro Mohamed Oualieddine, l’enseignant chercheur Mohamed Bouabed, Feu Cheikh Ahmed Badnaoui, les artistes Majda El Yahiaoui, Abdelali Briki, en reconnaissance de leur contribution aux différentes éditions de ce festival.