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Benkirane considère qu’il gouverne au nom du peuple, alors que sa mainmise ne jouit d’aucune légitimité, a-t-il fait savoir avant de poursuivre que tout le monde connaît très bien les conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections et le nombre de citoyens qui ont voté pour son parti.
Youness Moujahid a saisi cette occasion pour souligner que l’inquiétude exprimée par l’USFP à propos de la mise en œuvre de la Constitution est amplement justifiée du fait que le parti connaît les orientations et les visées du PJD.
Au moment où la Constitution de 2011 stipule dans ses fondamentaux la modernité, les droits de l’Homme, la démocratie participative, la liberté d’expression et la lutte contre la prévarication, le parti majoritaire décline un tout autre projet de société que celui pour lequel ont voté les citoyens marocains, a tenu à préciser le responsable ittihadi.
La crise au sein du gouvernement actuel s’est manifestée au niveau de l’opérationnalisation des dispositions de la Constitution et les relations à entretenir entre l’Exécutif et le Parlement, la société civile, etc, a-t-il signalé.
Pour sa part, Mounia Ghoulam, membre du Conseil exécutif du parti de l’Istiqlal, a fait part de l’expérience du PI avec le PJD sous le gouvernement Benkirane1, rappelant que son parti a de tout temps essayé de présenter un programme réaliste au moment où le PJD parlait d’un taux de croissance de 7%. Et d’ajouter qu’aujourd’hui, l’Exécutif a cumulé des dettes aussi bien internes qu’externes, augmenté les prix et porté atteinte au pouvoir d’achat des citoyens. Ce parti n’a pas de projet sociétal de même qu’il est dépourvu de vision économique et sociale, ce qui n’est pas fait pour préserver la cohésion sociale, a souligné la députée istiqlalienne, argumentant son intervention par des données chiffrées depuis l’arrivée du gouvernement actuel.
Quant à Mohamed Zitouni, membre du PAM, section France, il a tenu à réitérer que l’issue des élections législatives de 2011 au Maroc a été influencée par les évènements survenus dans le monde arabe.
Concernant la constitution du gouvernement, Mohamed Zitouni a rappelé que ce processus a débouché sur un Exécutif avec une référence hybride de par les différences entre les partis de la majorité. De plus, il s’est demandé comment l’Istiqlal avait été éloigné pour être remplacé par le RNI et des technocrates, une catégorie qui, en principe, ne devrait pas avoir les faveurs de Abdelilah Benkirane. Sauf que cet état de fait est là pour révéler la faiblesse des cadres des partis de la majorité, ce qui risque d’encourager davantage la transhumance.