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Lors de cette rencontre, organisée par l'Association nationale des avocats du Maroc, en partenariat avec l'Ordre des avocats de Tétouan et l'Association Tawaza pour le plaidoyer de la femme à Martil, avec le soutien du ministère de la Justice, les intervenants ont souligné l'importance du sujet, notant que la haine, qui est un sentiment destructeur très puissant, est fondée sur des facteurs, tels que la race, l'origine ethnique, la couleur, la religion et le sexe.
Les participants se sont arrêtés sur les principes internationaux de lutte contre les discours de haine et les moyens de les combattre, dont la Déclaration universelle des droits de l'Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, rappelant que l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté une résolution présentée par le Maroc sur la lutte contre le discours de haine, qui proclame, pour la première fois dans les annales des Nations-Unies, le 18 juin de chaque année comme '"Journée internationale de la lutte contre le discours de haine’".
Dans ce cadre, le président de l'Association marocaine des Avocats du Maroc, Mohamed El Habib Ben Cheikh, a abordé le rôle important accordé par la Constitution marocaine à la société civile en matière de diffusion de la culture de non-discrimination et de lutte contre le racisme sous toutes ses formes, relevant que les avocats constituent la première ligne de défense des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.
Dans une déclaration à la MAP, M. Ben Cheikh a souligné que cette rencontre est l'occasion d'examiner les causes de ce phénomène et les moyens de le combattre, ainsi que les mécanismes de partenariat entre les avocats et la société civile, appelant à fédérer les efforts pour éradiquer ce phénomène à travers la plaidoirie et la sensibilisation.
Pour sa part, Meriem Zemouri, de l'association Tawaza, a relevé une montée en puissance des discours haineux, du harcèlement et de la violence à l'égard des femmes, qui sont particulièrement vulnérables à ce genre de discours.
Elle a noté que cette rencontre constitue l'occasion d'aborder cette question, à travers le rôle joué par les différents acteurs de la justice et de la société civile, et d'examiner les moyens de changer ces pratiques, qui ne peuvent être traitées uniquement sur le plan sécuritaire, mais aussi en adoptant des approches juridiques et culturelles, fondée sur les droits de l'Homme, à même de combattre ce phénomène.