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«La réunion (des ministres des Affaires étrangères de l'OCI) exprime son rejet total et sa condamnation sans équivoque» de la promesse de Netanyahu, a indiqué dans un communiqué l'organisation panislamique.
«La paix au Proche-Orient ne sera achevée qu'avec le retrait israélien des territoires occupés en 1967 y compris El-Qods Est», a souligné le communiqué.
L'OCI a accusé Israël de chercher par son annonce à «dynamiter les efforts de la communauté internationale en vue d'établir une paix durable et globale sur la base du principe de deux Etats», prévoyant un Etat palestinien viable coexistant avec Israël.
Les ministres des Affaires étrangères de l'OCI ont aussi exprimé leur solidarité avec les Palestiniens, appelant la communauté internationale à les soutenir.
Dans une allocution prononcée lors de la réunion, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta, a appelé la communauté internationale, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la violation par Israël des droits légitimes des Palestiniens, afin de préserver les chances de parvenir à une solution à deux Etats convenue au niveau international, ainsi que la sécurité et la stabilité de la région.
Elle a également indiqué que les violations persistantes des droits légitimes des Palestiniens par les autorités israéliennes sapent la solution des deux Etats et entravent les efforts internationaux pour la relance du processus de paix.
La secrétaire d'Etat a souligné que ces violations persistantes constituaient une source constante de tension, d'extrémisme, de haine et d'instabilité au Moyen-Orient, réitérant à cet égard la ferme condamnation par le Maroc des récentes déclarations du Premier ministre israélien concernant l'annexion de la vallée du Jourdain et la partie Nord de la mer Morte.
Elle a souligné que ces déclarations constituent une escalade dangereuse, augurent d'une nouvelle violation du droit international et des résolutions de la légitimité internationale et sapent tous les efforts déployés pour trouver une solution juste et globale au conflit israélo-palestinien.
Mounia Boucetta a réaffirmé, à cette occasion, le soutien indéfectible du Royaume au peuple palestinien et son refus de toute atteinte à ses droits inaliénables, en premier lieu la création d'un Etat palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est pour capitale.
Elle a ajouté que la question palestinienne et celle d'Al Qods Al-Charif demeureront au cœur du conflit au Moyen-Orient et au centre de l’attention de l’Organisation de la coopération islamique, qui a été créée pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien, mettant en avant l'intérêt particulier qu'accorde S.M le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, pour la défense de la cause juste des Palestiniens.
Elle a exprimé, à cet égard, la pleine disposition du Maroc à coordonner avec les autres pays sur les moyens de soutenir la question centrale de l’OCI et à poursuivre les efforts nécessaires déployés par la communauté internationale pour contrer toutes les violations des forces israéliennes contre le peuple palestinien.
L'Arabie saoudite, qui préside le 14ème Sommet islamique ordinaire, avait appelé mercredi dernier à une réunion d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique au niveau des ministres des Affaires étrangères pour discuter des déclarations de Netanyahu et élaborer un plan d'action urgent pour contrer cette déclaration.
Mardi dernier, Netanyahu avait promis, en cas de victoire, d'annexer à l'Etat d'Israël une grande partie de la vallée du Jourdain et la partie Nord de la mer Morte, territoires palestiniens occupés par l'Etat sioniste depuis 1967.
L'Union parlementaire de l’OCI condamne fermement les déclarations de Netanyahu
Dans un communiqué, l’Union parlementaire de l’OCI a indiqué qu’elle a «suivi avec une profonde préoccupation» ces déclarations, qui s’inscrivent dans «le contexte des violations multiples du droit arabo-musulman et palestinien, dans le sillage de la course électorale israélienne».
Devant «cette mentalité expansionniste qui méprise le référentiel juridique international et fait fi de la légalité internationale publiquement et avec arrogance, défiant gravement les usages diplomatiques, la moralité et les rapports entre les Etats qui se respectent et honorent leur engagement, l'Union «attire l’attention de l’opinion publique islamique et internationale sur le risque imminent découlant de cette annonce irresponsable qui sert des agendas non déclarés».
Ces déclarations «sont racistes et dénote d’une obstination à saper totalement les droits légitimes du peuple palestinien à l’indépendance et la création de son Etat national dont la capitale est Al-Qods», affirme le communiqué.
La politique de l’occupation et ces déclarations sont allées loin dans la provocation et le mépris des plus élémentaires des règles du droit international et de la légalité internationale, ce qui exige une réaction internationale élargie conjuguant les initiatives des Etats, les choix des peuples et la volonté des libres du monde qui représentent la conscience humaine et morale du monde d’aujourd’hui.
L’Union a exhorté les Parlements nationaux et les organisations parlementaires multilatérales à condamner et rejeter ces déclarations et intervenir auprès des gouvernements concernés pour exercer une pression sur l’occupant afin qu’il se soumette aux résolutions de la légalité internationale et adopter des positions fermes soutenant les droits inaliénables du peuple palestinien.
Elle a également appelé les Parlements nationaux à inscrire cette affaire à l’ordre du jour des conférences et réunions des instances des organisations parlementaires multipartites, notamment l’Union interparlementaire internationale, et à adopter les décisions fermes et concrètes nécessaires pour contrecarrer les pratiques racistes de l’occupant israélien à l’encontre du peuple palestinien.
L’Union a également appelé les Nations unies et la communauté internationale, notamment les puissances influentes, à assumer leur responsabilité et mettre fin aux pratiques de l’occupation, notamment l’annexion d’Al-Qods et du Golan occupés, l’expansion des colonies, ainsi que toutes les formes d’agression et de blocus imposé au peuple palestinien à Gaza, le maintien en détention des prisonniers palestiniens, dont des leaders politiques et des parlementaires légalement élus.
L’Union assure qu’elle reste à la disposition des frères palestiniens à chaque fois que la situation exige la coordination, le soutien et la solidarité, afin de faire face aux impacts de la déclaration irresponsable du Premier ministre israélien sur la question palestinienne et arabe.
Condamnation
Le Royaume qualifie ces propos d'escalade dangereuse et de menace d'une nouvelle violation du droit international et des résolutions de la communauté internationale, qui est à même de torpiller tous les efforts inlassables visant à parvenir à une solution juste et globale au conflit palestino-israélien, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Le Maroc, tout en réaffirmant son soutien constant et continu au peuple palestinien et son rejet de toute atteinte à ses droits inaliénables, à leur tête l'établissement d'un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale, appelle la communauté internationale, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité, à agir d'urgence pour empêcher la violation de ces droits, afin de préserver les chances de réalisation de la solution à deux Etats et de garantir la sécurité et la stabilité dans la région, conclut le communiqué.