Réinsertion d’anciens détenus de la prison d'Aït Melloul

Une douzaine d'anciens détenus de la prison locale d'Aït Melloul, dont une femme, ont bénéficié récemment d'aides destinées à la réalisation de microprojets financés et appuyés par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, avec le soutien d'autres partenaires.
Cette opération porte sur le lancement de 12 projets générateurs de revenus au profit de la 5ème promotion des bénéficiaires des services du soutien post-carcéral au niveau d'Agadir en vue de faciliter leur réinsertion dans le tissu social et productif, a déclaré à la MAP Brahim Lachheb, coordinateur du Centre d'accompagnement post-carcéral relevant de la Fondation.
Il a souligné les répercussions positives de cette opération qui, dédiée à assurer aux bénéficiaires les conditions d'une vie digne, connaît une grande diversité en termes de projets initiés et contribue en même temps à réduire le taux de récidive, alléger la pression sur le milieu carcéral et à limiter la surpopulation dans les pénitenciers.Initiés dans le cadre de partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et la prison locale d'Aït Melloul, les projets concernés se répartissent entre plusieurs métiers, comme l'épicerie, la couture et la tapisserie, en plus d'autres prestations (snack, fast-food, café, et autres métiers de restauration).
Grâce au programme de réinsertion socioprofessionnelle des détenus assuré par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, le taux de récidive est constamment en baisse puisqu'il ne dépasse guère les 2,3% sur un échantillon de plus de 6.000 détenus, selon les résultats des études annuelles effectuées sur les centres d'accompagnement post-carcéral.