Réhabilitation de la médina de Casablanca

Une réunion à eu lieu, lundi Casablanca, sur le projet de réhabilitation de l’ancienne médina, relevant du territoire de la Préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa.
Cette rencontre vise à relancer le processus de réflexion autour de la question de la réhabilitation de l’ancienne médina, a indiqué Khalid Safir, gouverneur de la Préfecture, en présidant cette réunion, en présence de représentants de l’arrondissement de Sidi Belyout, de l’Agence urbaine, de la Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCISC), de l’Association Al Irfane, des autorités locales, d’Associations et d’élus.
La région du Grand Casablanca et en particulier la Préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa, connaît actuellement une dynamique de développement remarquable, a-t-il rappelé, soulignant que plusieurs chantiers de développement sont ouverts notamment dans le cadre du Programme de Développement régional de tourisme, du Plan de développement urbain, du Plan de déplacement urbain, du Programme villes sans bidonvilles, de l’Initiative nationale pour le Développement humain et du Plan Rawaj. La question de la réhabilitation de l’ancienne médina a toujours préoccupé les pouvoirs publics ainsi que la société civile, a-t-il ajouté, faisant état d’études et projets visant la rénovation et la revalorisation du bâti de l’ancienne médina. Le gouverneur a également fait part du projet de requalification des points de ventes et des espaces commerciaux dans le cadre du programme RAWAJ, tout en précisant que l’objectif du processus de réflexion lancé aujourd’hui est d’intégrer toutes ces actions dans le cadre d’une vision globale harmonieuse. Les représentants de l’Agence urbaine, de la CCIS, de l’Association Al Irfane, qui a fait une enquête sur le sujet, ont notamment présenté la situation de l’ancienne médina de Casablanca à travers les documents et passé en revue le projet de requalification des espaces commerciaux qu’elle abrite. Ils ont également souligné l’importance de l’élaboration et de la mise en valeur d’une politique sociale de proximité dans l’ancienne médina à travers une approche globale, intégrée et participative.
M. Safir a, au terme de la réunion, suggéré la création de quatre commissions ou ateliers de travail sur les volets architectural, économique, social et touristique et culturel de la médina dont les résultats devront être déclinés, lors d’une prochaine rencontre, quitte à entamer la mise en oeuvre dans le cadre des moyens disponibles, avec la perspective de les consolider selon les besoins.