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Ce délai vient à échéance ce mercredi à minuit, heure au-delà de laquelle il ne sera plus en principe possible aux employeurs de demander la régularisation des sans-papiers à leur service s'occupant de ménage (Colf) ou veillant sur des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti).
La députée, qui appartient au Parti du peuple de la liberté (PDL-du président du Conseil Silvio Berlusconi), a attiré l'attention de M. Maroni, de la Ligue du Nord, sur le cas d'auxiliaires ayant été licenciés par leurs employeurs sans qu'ils aient fait l'objet d'une demande de régularisation. Citée par l'agence Ansa, la parlementaire a appelé à éviter que ces auxiliaires ne soient contraints, en plus du préjudice déjà subi, à supporter la frustration de ne pas voir leur situation régularisée après des années de travail en Italie. Plusieurs associations italiennes représentant les employeurs du secteur domestique ont déjà lancé des appels dans le même sens, invoquant notamment l'insuffisance du délai imparti pour une opération de cette envergure. A quelques heures de l'expiration de ce délai, près de 300.000 demandes de régularisation seulement ont été introduites alors que l'on s'attendait initialement à atteindre 500 à 700.000 demandes. Il y a près d'une semaine, les demandes de régularisation intéressaient pour 24.000 d'entre elles, des citoyens marocains, en grande majorité des femmes. La plupart de ces demandes concernent des colf, avaient précisé des sources associatives citées par la presse italienne.
Conformément au texte organisant l'opération de régularisation des colf et des badanti, lancée le 1er septembre dernier, toute demande est assortie du paiement d'une somme de 500 euros par l'employeur qui doit, en outre, souscrire l'engagement de verser à l'auxiliaire à son service, pas moins de 20.000 euros par an, soit l'équivalent en rémunération de 20 heures de travail par semaine.