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Il s’agit de l’agression la plus meurtrière depuis près d’un an en Algérie. L’attaque a fait en outre huit blessés, deux civils et six gendarmes.
Le 19 août 2008, un attentat à la bombe avait fait 48 morts dans un centre de formation de la police nationale à Issers, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alger.
“Dès que cet acte a été perpétré, une vaste opération de poursuite a été lancée par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP), elle est toujours en cours”, rapporte l’agence officielle APS.
L’attaque s’est produite vers 20h00 (19h00 GMT) entre les localités d’El Meher et d’El Mansourah à environ 180 kilomètres à l’est d’Alger, écrit le journal Echorouk, citant une source des services de sécurité et des villageois.
L’embuscade, dit Echorouk, a eu lieu sur la N5, importante route qui relie Alger aux villes de l’est du pays. Les gendarmes qui ont été pris sous le feu des islamistes étaient chargés de la protection d’ouvriers du bâtiment chinois qui construisent un axe routier devant relier l’est à l’ouest du pays.
Le journal ne dit pas si des Chinois ont péri dans l’attaque.
“Par cette embuscade, Al Qaïda, affaibli, voulait prouver qu’il demeurait une menace”, a estimé Rachid Ould Bousseafa, rédacteur en chef adjoint du quotidien, spécialisé dans les questions de sécurité.
Selon le journal, les assaillants ont fait exploser deux engins avant d’ouvrir le feu sur le convoi. Ils ont ensuite réussi à prendre la fuite, en emportant avec eux des armes et six véhicules tout-terrain de la gendarmerie.
Après avoir vu diminuer le nombre des attentats, l’Algérie connaît un regain de violence depuis plusieurs semaines.
A la fin du mois de mai, cinq gendarmes avaient été tués par des rebelles et une semaine plus tard neuf soldats avaient été abattus. Au début juin, des activistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont tué un Britannique, Edwin Dyer, qu’ils retenaient en otage au Mali voisin.
Si Al Qaïda ne s’en prend pas aux infrastructures pétrolières et gazières, les groupes pétroliers qui opèrent en Algérie, dont Total ou BP, le font sous haute sécurité.