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Seulement voilà, ce n’est pas de cette oreille (rationnelle) que l’entend l’Algérie, qui a été nommément désignée par le ministre Khalid Naciri, lors d’un point de presse jeudi à Rabat, comme étant « la principale entrave au processus de négociations » engagé, faut-il encore le rappeler, sur la base de l’offre d’autonomie. La « contrepartie », que le Polisario s’échine bon an mal an à faire accréditer comme contre-proposition, n’est à l’évidence qu’un remake du défunt Plan Baker II. Et ce n’est surtout pas la résolution 1870 du Conseil de sécurité, pas plus d’ailleurs que celles qui ont suivi, qui nous contredira. Depuis le lancement du processus de Manhasset, les quinze membres du Conseil soulignent le caractère « sérieux » et crédible » des efforts déployés par le Royaume pour tourner la page du conflit. Seule ombre au tableau, l’Algérie encore et toujours. Qu’à cela ne tienne, « le Maroc reste plus qu’ouvert et reste résolument désireux de tourner la page du tunnel dans lequel la diplomatie algérienne nous a conduits », a assuré le porte-parole du gouvernement Khalid Naciri. En lieu et place de la provocation, élevée par Alger au rang de pratique diplomatique, le Royaume affiche une sérénité qui n’a d’égale que sa conviction de la marocanité de son Sahara. Et c’est justement cette conviction qui semble déranger à Alger, tant et si bien qu’elle montre des signes de nervosité ces derniers jours. Evoquant la question de la fin de non recevoir opposée au Maroc pour la participation à une conférence régionale sur le terrorisme et la criminalité transfrontalière, ouverte mardi à Alger, le ministre Naciri a dénoncé « une stérilité historique et inégalée » dans le comportement de la diplomatie algérienne. « Le niet à la demande marocaine montre que les responsables algériens sont excédés par les percées réalisées par le Royaume aussi bien sur le dossier du Sahara que sur celui du partenariat avec le voisin européen », explique un observateur. D’autres spécialistes du dossier ne voient dans l’attitude algérienne qu’un « geste de désespoir » face aux avancées indéniables que le Royaume a réalisées sur le front démocratique, et dont les contours prometteurs commencent déjà à se dessiner avec l’ambitieux chantier de la régionalisation avancée. Ce chantier, qui implique toutes les régions du Royaume, avec le Sahara marocain en tête, paraît avoir donné de grosses sueurs froides au pouvoir algérien. Une chose, cela étant, est sûre : Le Royaume ne pourra rester otage des basses manœuvres orchestrées par les services du pays voisin, avec le Polisario comme simple agent exécutant.