-
La première édition du Festival du cinéma et de l’histoire, du 23 au 27 janvier à Marrakech
-
La tenue régulière de la Commission mixte et les avancées réalisées témoignent d’une relation de confiance entre le Maroc et le Libéria
-
Nasser Bourita : La réunion de la Commission mixte de coopération Maroc-Libéria, une opportunité pour établir un partenariat économique solide
-
Le Maroc et l’Agence de développement de l'UA résolus à renforcer leur coopération énergétique
-
Les Marocains en tête des affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne
En effet, les professionnels du secteur du transport routier déplorent le retard enregistré au niveau de la mise en œuvre des engagements concernant le volet social promis par Ghellab avant l'entrée en vigueur de la loi 52-05.
Ils regrettent, à cet effet, que le gouvernement n'ait pas tenu ses promesses prises lors des négociations avec les syndicats du transport destinées à garantir certains droits et avantages sociaux.
« Le ministre s'est montré ouvert au dialogue et s'est dit prêt à engager une série de réunions pour examiner nos cahiers revendicatifs », nous a précisé Mostapha Lkihal, président de la Fédération nationale du transport de taxi, avant d'ajouter que ces rencontres avec les centrales syndicales les plus représentatives débuteront à partir de la semaine prochaine et seront consacrées à débattre des questions relatives à l'application du Code de la route et de la mise en œuvre de son volet social.
Les cinq syndicats présents lors de cette rencontre ont demandé la présence des représentants du ministère de l'Intérieur et ceux de l'Habitat. Deux acteurs principaux dans le dénouement de cette problématique. Ils ont également saisi l'occasion pour revendiquer une lutte contre l'économie de rente et contre certains lobbys encouragés par des directeurs du département de l'Equipement et des Transports.
Pour ces professionnels, il est temps pour l'Etat d’accorder plus d'intérêt au volet social jugé calamiteux. A ce propos, ils ont rappelé, à titre d'exemple, que seuls 50.000 salariés en activité dans le secteur du transport sur 300.000, bénéficient de la couverture sociale et que les deux tiers des employés, soit 200.000 personnes, constitués de non salariés (travailleurs indépendants, conducteurs des taxis…) ne bénéficient d'aucune couverture sociale. Et que près de 90% des entreprises de transport refusent de déclarer leurs conducteurs à la sécurité sociale malgré les risques du métier.
La délimitation des responsabilités figure également parmi les points critiqués. Les syndicats regrettent qu'elle ne soit pas prise en compte et que le ministre de la Justice la transgresse souvent. En effet, ils revendiquent l'opérationnalisation de la Commission nationale et des commissions régionales relevant du ministère de l'Equipement et des Transports, et qui sont chargées de diligenter des enquêtes techniques et administratives sur les accidents mortels de la route. Les professionnels jugent le travail de cette commission crucial du fait qu'elle a pour tâche de délivrer les résultats de son enquête dans un délai de 10 jours à compter de la date de l'accident, aux autorités administratives compétentes afin d'établir les responsabilités de chaque partie dans l'accident en question.