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Par objet économique, les crédits à l’équipement se sont contractés de 1,3% après une progression de 2,3%, tandis qu’un ralentissement a été enregistré pour les crédits immobiliers de 8% à 7,1% et pour les facilités de trésorerie de 16% à 0,9%, explique BAM dans une note relative aux indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de mars.
Par secteur institutionnel, le rythme d’accroissement des concours alloués au secteur privé a décéléré de 6,3% à 3,6%, recouvrant un ralentissement des crédits accordés aux entreprises non financières privées de 6,3% à 0,7% et une accélération des prêts aux ménages de 6,7% à 8,1%. Quant aux crédits accordés aux entreprises non financières publiques, ils ont baissé de 0,9%, précise la Banque centrale qui vient de publier ces statistiques sur son site électronique.
Par branche d’activité, le ralentissement du crédit bancaire recouvre une baisse de 2,1% pour l’industrie, de 5,6% pour le commerce et de 7,3% pour les activités financières, ainsi qu’une décélération de 9,9% à 2,8% pour les bâtiments et travaux publics et de 18,1% à 11,2% pour l’électricité, gaz et eau.
S’agissant des détentions des OPCVM autres que monétaires en titres émis par les entreprises non financières, ils ont enregistré un repli de 7,8% après 18,5% en mars 2013. Par ailleurs, les crédits de trésorerie et à l’équipement alloués aux entreprises non financières privées ont baissé respectivement de 1,4% et de 1,5% en mars dernier par rapport au mois précédent, alors que les créances acquises par affacturage sont revenues de 6,9 à 3,6 milliards de dirhams.
Les avoirs extérieurs nets se sont, pour leur part, inscrits en baisse de 1,5%, sous l’effet du repli de 1,1% des avoirs extérieurs nets de BAM et de 15,3% des banques.
En revanche, les créances nettes sur l’administration centrale ont enregistré une hausse de 2,3%, suite principalement à l’augmentation de 3% des détentions des banques en bons du Trésor. Par ailleurs, l’agrégat monétaire M3, qui représente la masse monétaire en circulation, s’est inscrit pour sa part en décélération à 2,6% en mars 2013, contre 5,3% en mars 2012, pour s’établir à 968,2 MMDH, selon la même source. Une évolution qui s’explique, dans le détail des secteurs institutionnels, par la baisse de 7,7% des actifs monétaires des entreprises non financières privées contre une hausse de 3,5%, en glissement annuel, et par le ralentissement de la progression des actifs détenus par les ménages à 4,9% au lieu de 6,4%.
L’Institut d’émission relève, cependant, une hausse de 11% des actifs monétaires des sociétés publiques contre une baisse de 7,5% en mars 2012.