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Après quinze années d’absence à ce stade de la compétition, le Raja de Casablanca accueillera, à l’aller, le Tout Puissant Mazembe. Le quintuple champion d’Afrique est considéré par les observateurs comme l’épouvantail de cette édition. Cela dit, le rapport de force individuel et collectif n’est pas déséquilibré pour autant. Loin de là. Des arguments pour se qualifier, le Raja en a à foison. Il faudra les faire valoir face au leader du championnat congolais (Linafoot). Brillamment qualifié pour les quarts (4v/2n), le TP Mazembe pourrait pâtir à la fois de la solidité du Raja à l’extérieur, qui plus est en terre congolaise, un constat que l’AS Vita ne renierait pas, mais aussi d’une histoire vieille comme le foot.
Nul doute que les Baba Boys garderont un œil attentif sur leur ancien attaquant, Ben Malongo. Comme de tout temps dans le football circus, Malongo aura à cœur d’éliminer et de jouer un mauvais tour à son ex-club. D’autant plus que la rupture fut au bas mot douloureuse. Dans ce dessein, il pourra compter sur son compatriote Fabrice Ngoma. Le milieu de terrain n’a jamais porté le noir et blanc du TP Mazembe mais plutôt les couleurs de son rival, l’AS Vita. Mais c’est tout comme. Côté sources de motivation, les Congolais du Raja seront servis. Et les Verts en auront bien besoin afin d’équilibrer un passé peu glorieux face aux Corbeaux qui les ont éliminés par deux fois dans cette compétition.
Le Wydad de Casablanca a, pour sa part, hérité d’un club tunisien. On voit déjà certains visages se crisper, mais rassurez-vous, ce n’est pas l’Espérance sportive de Tunis. Le peuple rouge peut respirer. Il n’aura pas à vivre une rencontre sur laquelle planera la dernière finale de la Ligue des champions. Mais pas que. En affrontant l’ESS, les Rouge et Blanc ont peut-être hérité du quart de finaliste le plus mal en point. Sixième de la Ligue 1 tunisienne et d’ores et déjà relégué à 18 points du leader, l’EST, au soir de la 13ème journée, le club de Sousse a du mouron à se faire. A vrai dire, le club est à un tournant décisif de sa saison. Une qualification à une Coupe africaine la saison prochaine étant quasi-inaccessible avec autant de points en retard, les Tunisiens n’ont plus que la victoire en LDC pour faire partie du gratin du foot africain en 2020-2021. Il existe un espoir, un atout dans sa manche. Le championnat marocain n’est pas étranger à Juan Carlos Garrido, son coach, passé par le Raja. En tout cas, le Wydad a de fortes chances de se qualifier pour le tour suivant, surtout si l’ESS ne se remet pas à l’endroit. A moins que se répète le scénario des huitièmes de finale de la Coupe arabe des clubs champions, édition 2018-2019, lors duquel l’ESS avait éliminé le WAC.
Il est à noter que les quarts de finale qui seront le théâtre d’alléchantes confrontations entre le tenant du titre, l’EST et les Egyptiens du Zamalek d’une part, et Al-Ahly (EGY) et Mamelodi Sundowns (AFS) qui vaut lui aussi son pesant de cacahuètes, d’autre part, se joueront les 28-29 février (aller) et les 6-7 mars (retour).
Coupe de la CAF : Des quarts jouables pour la RSB et le HUSA
Le Hassania d'Agadir et la Renaissance de Berkane disputeront les matches aller à l'extérieur, le 1er mars, avant de jouer la phase retour à domicile, le 8 mars.
Au titre du même tour, les Zambiens de Zanaco croiseront le fer avec Pyramids FC (Egypte) tandis que Enyimba (Nigeria) devra se mesurer à Horoya Conakry de la Guinée.
La 1ère demi-finale opposera les vainqueurs des matches Zanaco-Pyramids FC et Enyimba-Horoya Conakry.
Quant à la seconde demi-finale, elle mettra aux prises les vainqueurs des rencontres Renaissance de Berkane-Al Masri et Hassania d'Agadir-Al Nasr.