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Ils protestent contre l’état de délabrement de l’école de l’armée où ils devaient passer une période de stage, rapporte Futurosahara, le site dirigé par un groupe de jeunes opposants à la ligne officielle de Brahim Ghali et très proche de son principal ennemi, l’ex-sous-officier algérien Mohamed Lamine Ould El Bouhali.
Ils ont trouvé le lieu sans eau, ni électricité, ni alimentation. «C’est une offense» pour eux, ont-ils expliqué à la publication en ligne. Du coup, ils ont décidé de rebrousser chemin et d’initier une action de protestation.
Cette colère est loin d’être un acte isolé. Elle traduit plutôt un sentiment de malaise chez les gendarmes, longtemps chouchoutée sous Mohamed Abdelaziz.
L’ancien chef du Polisario avait même ouvert une école «Sam Nujoma» pour la formation des gendarmes. Il avait d’ailleurs placé son fils aîné à la tête d’une de ses unités. De hauts cadres du Front lui avaient emboîté le pas, tel l’ex «premier ministre» Taleb Oumar actuellement représentant du mouvement auprès … d’Alger.
Sous Brahim Ghali, le corps d’élite a vu fondre ses effectifs, indique la même source qui cite les témoignages des militaires protestataires.
Ce sit-in n’est en effet que la conséquence logique d’un conflit au sommet du Polisario où les prétendus «walis des régions» et le non moins prétendu «ministère de la Défense» se disputent la tutelle sur les gendarmes. Les prétendus walis souhaitent tirer profit de l’administration de militaires entraînés et équipés pour asseoir leurs autorités et fructifier leurs négoces. Une perspective que redoute la direction au camp Rabouni qui veut rester seule maîtresse à bord pour le devenir des unités.
Une année avant le décès de Mohamed Abdelaziz, la gendarmerie avait été placée sous les ordres de sa famille qui n’avait pas hésité à utiliser cette force dans des conflits tribaux. En témoignent les affrontements survenus en avril 2015 dans le camp d’«Aoussered» entre deux tribus dont celle du chef, écrasant sa rivale.