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«Nous n’avons pas abordé le sujet de Sebta et Mellilia», a répondu le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, lors d’un point de presse organisé conjointement avec son homologue marocain, Abdelilah Benkirane, à la fin des travaux de cette réunion. Ce dernier a affirmé, en substance, que les relations entre Rabat et Madrid sont bonnes et qu’il n’y aura pas de marche arrière, soulignant que «Sebta et Mellilia est une question traditionnelle dans les relations entre les deux pays qui continueront d’en parler. Mais quand nous construisons une relation basée sur la confiance, nous commençons par ce qui est positif». Quant à la récente décision du juge de l’Audience nationale espagnole, Pablo Ruiz, de poursuivre en justice onze responsables marocains pour «génocide» au Sahara entre 1975 et 1991, Mariano Rajoy a éludé cette affaire en y apportant une réponse diplomatique : cette affaire est entre les mains de la justice et c’est elle qui va la trancher. Par contre, Abdelilah Benkirane a affirmé que cette question sera abordée « par les entités compétentes avec les méthodes habituelles».
Quant à la lutte contre le terrorisme et la migration irrégulière, elle a été abordée lors de cette réunion entre le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Cherki Draiss, et le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz. « En matière de lutte contre le terrorisme, les deux ministres se sont félicités de la qualité de la coopération bilatérale, marquée par la confiance mutuelle et l’étroite collaboration entre les services de sécurité, comme en attestent les excellents résultats obtenus, dernièrement, en matière de démantèlement de cellules terroristes, dans les deux pays », a souligné la déclaration commune des deux ministres.
Par ailleurs, la déclaration finale de cette réunion a affirmé la volonté des deux pays de « dépasser les vieux clichés et les messages stéréotypés » qui ont marqué l’histoire des relations bilatérales surtout depuis les années 70 du siècle passé. En effet, Rabat et Madrid ont salué les initiatives allant dans le sens de ce dépassement comme la tenue du 3ème Forum parlementaire à Rabat en janvier 2015, celui de Madrid en 2013 et celui de Rabat en 2012, les visites échangées entre les journalistes marocains et espagnols et les leaders d’opinion des deux pays, ainsi que le « travail remarquable accompli dans le cadre du Comité Averroès ».
Quant au dossier du Sahara marocain, Madrid a exprimé son appui «aux efforts sérieux et crédibles du Maroc» pour trouver une solution politique à cette affaire. Dans ce sens, «les deux parties ont rappelé l’importance de la reprise des négociations sur des bases solides, conformément aux résolutions et aux paramètres clairement définis par le Conseil de sécurité, et ont mis l’accent sur l’esprit de compromis et de réalisme pour arriver à une solution politique consensuelle et mutuellement acceptable», a assuré la déclaration finale. Et de conclure qu’«une solution de ce contentieux de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb arabe contribueront à la stabilité et à la sécurité dans la région».