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Le site io9, qui a déniché cette étude scientifique, explique que celle-ci repose sur l’analyse de 221 individus atteints de schizophrénie et de 112 personnes «normales» à travers leurs dates de naissance. Il en ressort que l’interaction avec les planètes et la phase de la lune au moment de la naissance aurait un impact sur notre santé mentale.
Comme on peut lire dans l’extrait publié sur le site de la Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis: «L’influence du soleil chez les schizophrènes augmente leur tendance à avoir un signe astrologique associé à l’introversion […]. Une proportion significative de schizophrènes serait plus sous l’influence de mars —symbole d’agressivité—que les individus normaux lorsqu’ils sont d’un signe dit ouvert».
Les scientifiques se disent «confiants»: ils pensent que «leurs recherches trouveront leur place dans les suppositions des astrologues sur la question de la schizophrénie». Néanmoins, s’il s’avère que l’astrologie peut devenir un bon indicateur de la santé mentale d’un individu, les «résultats actuels restent pour le moins hasardeux», comme le rappelle io9.
Malgré le caractère pour le moins insolite d’une telle recherche, l’université d’Ibadan, située dans le sud-ouest du Nigeria, est l’une des plus réputées d’Afrique noire. Dans les années soixante-dix, cette université anglophone accueillait de nombreux enseignants venus du monde entier, notamment des Etats-Unis.
L’écrivain nigérian Wolé Soyinka, le premier africain à avoir remporté le prix Nobel de littérature (en 1986), a longtemps enseigné à l’université d’Ibadan. Il y a même créé la première société secrète des universités nigérianes, s’inspirant du modèle en vigueur dans les campus américains.