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A l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF), les enseignants et le proviseur du lycée professionnel de Chardeuil où étudiait ce dernier ainsi que d’autres personnes s’étaient donné rendez-vous le jour même devant la préfecture de Dordogne, pour manifester contre la manière dont ce jeune homme d’origine marocaine a été expulsé.
Arrivé très jeune en France pour y rejoindre sa famille, « Hamza Amhaouch, âgé de 19 ans, n'a pas obtenu le titre de séjour qu'il demandait et qui lui aurait permis de poursuivre sa formation dans cet établissement professionnel de Coulaures », a relevé dans ses colonnes le journal Sud Ouest.
C’est ainsi que, rapporte ce quotidien régional français, « mercredi matin, les policiers sont venus le chercher chez lui, à Périgueux, pour le conduire au commissariat et l'expulser immédiatement vers le Maroc ».
Ce qui a poussé le Réseau éducation sans frontières à mobiliser, le soir même, une cinquantaine de personnes afin de protester contre cette expulsion jugée brutale.
Décrit par ses professeurs comme «un élève agréable et appliqué», Hamza Amhaouch vivait depuis quelques années avec ses parents, en l’occurrence sa mère, sa sœur Nadia et son frère Yassir. Selon la presse locale, cette famille réside en toute légalité en France. Ce qui n’a toutefois pas permis au lycéen d’obtenir son titre de séjour et de pouvoir ainsi poursuivre en toute quiétude ses études en France.
Il est à souligner qu’« après avoir passé un Cap à l’Eréa de Trélissac, il avait souhaité poursuivre ses études en Bac Pro menuiserie construction bois au lycée professionnel de Chardeuil », souligne le site L-Echos.info.
Il est à rappeler que des dizaines de lycéens avaient manifesté l’année dernière, pratiquement à la même période et dans la même commune, contre les menaces d’expulsion qui pesaient sur une jeune Camerounaise.
Agée de 19 ans, comme Hamza Amhaouch, la jeune Alexandra était scolarisée au lycée Jay de Beaufort à Périgueux. Elle devait être refoulée du fait que son titre de séjour expirait dans les semaines suivantes, alors que cette dernière s’apprêtait à passer son bac littéraire.
Quoi qu’il en soit, le Réseau éducation sans frontières n’a pas l’intention de baisser les bras. Le réseau, composé de collectifs, de mouvements associatifs, de mouvements syndicaux et d’acteurs politiques militant contre l'éloignement d'enfants étrangers scolarisés en France, a promis de tenter une action en justice et de demander aux autorités de mieux étudier la situation des jeunes étrangers,