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L’organisation onusienne, qui s’est engagée à œuvrer avec ses partenaires partout dans le monde pour atteindre ces nouveaux objectifs de développement durable, a rappelé que l’ « éradication de la pauvreté, la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire et la nutrition restent des priorités » tout en assurant que « les 17 ODD englobent aussi un large éventail d’objectifs économiques, sociaux et environnementaux et renferment la promesse de sociétés plus pacifiques et ouvertes».
D’après l’OMS, les objectifs de développement durable (ODD3), qui va permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, fait de la santé un résultat à atteindre en tant que tel.
«Cependant, et cela est important, elle est aussi présentée comme un moyen d’atteindre les autres objectifs et comme un indicateur fiable des progrès globaux en matière de développement durable ».
Dans un communiqué, l’OMS rappelle que l’objectif relatif à la santé lui-même comporte de nouvelles cibles sur des problèmes importants pour lesquels des progrès majeurs ont été accomplis dans le cadre des OMD. Elle cite le cas des épidémies mondiales de VIH, de tuberculose et de paludisme qui ont régressé ces dernières années.
Elle se réjouit aussi d’autres améliorations constatées à l’échelle mondiale. En l’occurrence, la mortalité infantile et la mortalité maternelle qui ont fortement reculé depuis 1990, avec des baisses respectives de 53% et de plus de 40%.
Pour autant, beaucoup reste à faire. « Les progrès rapportés au niveau mondial masquent souvent des écarts à l’intérieur des pays et entre eux. Il est maintenant reconnu qu’il faut s’attacher non seulement à ce que les gens survivent, mais aussi à ce qu’ils s’épanouissent», souligne-t-on.
Par ailleurs, ajoute la même source, «il est également apparu évident que le monde serait un endroit bien plus sain si l’on fixait des cibles mondiales pour une gamme bien plus vaste de problèmes».
A ce propos, relève l’OMS, le fait notable aujourd’hui est que le nouvel objectif comprend des cibles pour la lutte contre les maladies non transmissibles. «Il recouvre également la sécurité sanitaire; la santé reproductive; la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent; les maladies infectieuses et la couverture sanitaire universelle», précise l’organisation.
Enfin, l’OMS se réjouit à l’idée de collaborer avec ses partenaires pour atteindre toutes ces cibles et se félicite, en particulier, de l’inclusion de la couverture sanitaire universelle, peut-on lire sur son site Internet. « La couverture sanitaire universelle exprime l’esprit même du nouveau programme de développement qui met l’accent sur l’équité dans un système où il n’y a pas de laissé-pour-compte », conclut-on.