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Le diplomate a fait un exposé sur les performances réalisées par le Royaume notamment au niveau de l’amélioration du climat des affaires. Un perfectionnement dont le principal reflet réside dans l’amélioration continue en matière de commerce, de compétitivité et de liberté économique. Autant de réformes qui devraient se poursuive à travers la mise en place de stratégies sectorielles d’une part, et d’autre part en renforçant la gouvernance, la transparence et la modernisation des différents cadres règlementaires du commerce, en plus de la dématérialisation et la création de guichets uniques, symbole de la simplification des procédures administratives, sans omettre le Programme de convergence réglementaire avec l'Union européenne.
Abdelmalek Kettani a également tenu à souligner que le cadre macroéconomique marocain se distingue aussi bien par les nombreux avantages réservés aux investisseurs étrangers, que par sa stabilité. Cette dernière devrait être accentuée dans les prochaines années par la poursuite d’un objectif primordial visant à réduire le ratio de la dette publique à 60% du PIB d'ici 2020. Sa concrétisation passera par le prolongement des réformes fiscales, ainsi que l'amélioration de l'efficacité des dépenses publiques. Aussi, est-il prévu un élargissement du programme des réformes dans l’optique d’y inclure : 1- la mise en œuvre de la nouvelle loi organique des finances, 2- le développement des partenariats public-privé dans les infrastructures et 3- la transition progressive vers un régime de taux de change plus souple.
Pour faire dans l’exhaustivité, l’ambassadeur du Maroc a également évoqué le système financier marocain, lequel a connu un développement régulier et soutenu au cours de la dernière décennie. D’ailleurs, une augmentation palpable fut enregistrée par rapport à l’intermédiation financière, la diversification des instruments financiers et un important marché des bons du Trésor. Ledit secteur est donc fortement concerné par des efforts de modernisation, débouchant sur un élargissement des marchés des capitaux, dont font partie intégrante, les instruments de couverture, la promotion de l'inclusion financière, le renforcement et la diversification des instruments de financement pour les PME, les instruments innovants pour le financement des infrastructures, la promotion des financements pour les start-ups et les entreprises innovantes, mais encore la microfinance. Sur sa lancée, M. Kettani a rappelé le Plan d'accélération industrielle dont s’est doté le Maroc, lequel a en ligne de mire l’accroissement de la contribution du secteur industriel dans le PIB de 14% à 23% en 2020, la reconfiguration du secteur industriel en écosystèmes intégrés, le ciblage des secteurs avec avantages comparatifs et l’intensification des exportations et de l'IDE grâce à des plateformes industrielles intégrées accessibles.
Par ailleurs, le représentant marocain a dévoilé les opportunités d’investissement qu’offre le Maroc, dans des secteurs porteurs tels que l’industrie, les énergies renouvelables, les infrastructures et la logistique. Ainsi, il a argumenté son sujet en soulignant que dans l’automobile, premier secteur exportateur depuis 2014, pas moins de 177 entreprises sont installées au pays. Et l’objectif fixé est d’augmenter le taux d'intégration locale à 80% et de produire 600.000 voitures et 200.000 moteurs. S’agissant de l’industrie aéronautique, il a été fait état de l’implantation d’environ 115 entreprises. A noter que le secteur assure 4,5% des exportations comparé au 1% d’il y a 10 ans et connaît 17% de croissance annuelle moyenne depuis 2010.
L’ambassadeur du Royaume a enfin mis l’accent sur l’industrie du textile, qui compte 1200 entreprises, lesquelles sont opérationnelles et couvrent 7% de la valeur ajoutée industrielle. Le Maroc projette d’ailleurs de réaliser plus de 5 milliards de DH de ventes à l'export ainsi que 70 projets d'investissement dans les écosystèmes.