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Secteur extractif : Hausse de l'indice de production de 26,6% à fin septembre
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Aéronautique : 2024, l'année du retour en force
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Le secteur des assurances continue de démontrer sa solidité et sa résilience
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Energie électrique: Hausse de 2,3% de la production en 2023
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Port de Larache: Hausse de 7% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
Lors de cette rencontre, co-organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), via le Club des chefs d’entreprises France-Maroc, les participants ont mis en évidence l'importance de renforcer les partenariats bilatéraux dans des domaines à forte valeur ajoutée, tels que l'industrie 4.0, les énergies renouvelables, la transformation digitale et l’agriculture.
Par ailleurs, ils ont souligné que ces collaborations permettraient d’accélérer l’innovation, d’améliorer la productivité agricole, et de dynamiser les chaînes de valeur locales, tout en créant de nouvelles opportunités d’exportation pour les entreprises marocaines et françaises, rapporte la MAP.
Intervenant à cette occasion, le président du Groupe Maroc Industries, Mohamed Bachiri, a abordé la montée en puissance du Maroc comme premier producteur de voitures en Afrique, ce qui place le Royaume dans une position de compétiteur au niveau européen.
Selon lui, cette réussite, encouragée par le partenariat avec l'Europe et plus particulièrement la France, reflète un changement d’envergure, avec des attentes élevées quant à la souveraineté industrielle, s’articulant autour de cinq axes, notamment l'intégration approfondie pour créer plus de valeur locale, le transfert de technologie, la régionalisation des investissements, et l'augmentation de la valeur ajoutée au niveau local.
De son côté, le président-directeur général de HPS, Mohamed Horani, a mis en exergue le modèle de stabilité du Maroc qui joue un rôle crucial dans la réussite des entreprises.
Insistant sur l’importance de la coopération entre HPS et ses partenaires français, M.Horani a indiqué que cela montre l’étendue des possibilités de collaboration sur des projets technologiquement avancés et sensibles, renforçant la synergie entre le Maroc et la France dans le secteur des technologies de paiement.
Pour sa part, le directeur Général d’Egis, Laurent Germain, a souligné l’importance de l’ingénierie dans le cadre de projets de développement franco-marocains, citant à titre d’exemple la ligne à grande vitesse reliant Kénitra à Tanger.
Il a mis en avant l’importance de l’éco-conception qui, développée conjointement par les ingénieurs français et marocains, vise à limiter les émissions, restaurer la biodiversité et renforcer la résilience des infrastructures face au changement climatique.