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Elle accuse Socotraco, société œuvrant dans le secteur du BTP, de refuser de lui restituer le montant de la caution, établie à 978.086 DH, versé lors de la signature du contrat de sous-traitance pour l’exécution des travaux concernant l’édification d’un projet d’habitat social à Sala El Jadida.
Dans une lettre adressée à Libé, Crotalon nous a indiqué qu’un protocole d’accord a été trouvé pour la restitution de ladite caution, selon lequel Socotraco lui fournira des lettres de changes, pour un total de 600.000 DH et le reste en espèces. Mais la signature de ce document n’a pas été légalisée par Socotraco et le paiement n’a jamais été effectué.
Informé par Crotalon, le maître d’ouvrage, Mohamed Akdime, bâtonnier des avocats du Barreau de Rabat, a demandé à la société espagnole, selon la lettre de cette dernière, de l’engager comme avocat rémunéré pour récupérer sa caution.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, la lettre de Crotalon affirme que les six lettres de changes données par Socotraco n’ont pas été honorées par manque de fonds sur son compte.
Le groupe de construction espagnol ne va pas par quatre chemins. Il endosse la responsabilité dans cette affaire au Barreau, en sa qualité de maître d’ouvrage. Il estime que ce dernier doit trouver une solution à ce problème qui toucherait, selon lui, la crédibilité même du Barreau des avocats de Rabat.
Contacté par nos soins, maître Mohamed Akdime, bâtonnier du Barreau des avocats à Rabat, a réfuté en bloc ces accusations. Il nous a affirmé que le Barreau n’a aucune relation directe avec la société espagnole et décline toute responsabilité dans cette affaire.
Selon lui, la société Crotalon Construction Maroc est liée par contrat avec la société Socotraco et non avec le Barreau. « A ma connaissance, les deux sociétés ont résilié leur contrat et se sont mises d’accord conformément à un protocole d’accord signé sous l’égide de la société Diwan Attahssil, qui a été désignée comme médiateur pour règlementer le litige», nous a-t-il expliqué.
M. Akdime a rappelé qu’il a reçu le représentant de la société Socotraco qui lui a expliqué qu’un accord d’entente a été trouvé et qu’il a versé près de 30 millions de centimes à ladite entreprise. « S’il y a retard de paiement de la part de Socotraco, ce n’est pas de notre faute », nous a-t-il précisé.