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Le projet devrait permettre la construction d'un nouveau barrage dans la région car cette unité sera équipée de la technologie thermo-solaire. Il s'agira donc d'une centrale solaire thermodynamique dont le principe est la concentration des rayons du soleil au moyen de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur permettant de produire de l'électricité.
Par ailleurs, la liste des candidats en lice montre bien l'intérêt international que suscite le programme national d'énergie solaire dont le projet d'Ouarzazate n'est qu'une première phase. En effet, la qualité et le nombre des candidats à ladite pré-qualification qui a atteint 200 groupes dans une première étape et réduit à 19, confirment l'importance du programme national intégré d'énergie solaire. Ce processus étant bien engagé, il permet de prévoir le lancement de l'appel d'offres avant la fin de l'année 2010 et le choix de l'adjudicataire au courant du deuxième trimestre de l'année 2011.
Le lancement de ce méga-programme qui connaîtra la réalisation de quatre autres sites semblables à celui d'Ouarzazate, entre dans le cadre de la stratégie nationale dans le secteur des énergies renouvelables. Ce premier pas accompli vers l'énergie solaire permettra la production de 500 MW à Ouarzazate et 2000 MW avec la réalisation du projet global. Le Maroc devrait produire, à l'horizon 2020, une puissance électrique installée en énergies renouvelables qui représentera 42% du parc dont 14% sera fourni par le solaire.
De plus, le Maroc pourra économiser environ 1 million de tonnes en moins soit (500 millions de dollars), et réduira sa dépendance énergétique à l'égard de l'étranger.
Côté financement, l'intérêt est aussi grand puisque ce ne sont pas les bailleurs de fonds qui manquent. Banque mondiale, Banque européenne d'investissement (BEI), Agence de développement allemande (KFW), entre autres sont déjà citées comme d'éventuelles sources de financement du projet. Le complexe énergétique d'Ouarzazate devrait être opérationnel en 2015.