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Financé par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement, ce projet vise à inculquer à quelque 7000 élèves, appartenant à 12 établissements relevant de la délégation provinciale de l'Education nationale, les valeurs incitant à des pratiques non violentes dans le comportement entre eux, de même qu'entre les cadres d'enseignement et les élèves et protéger les élèves victimes de violence.
L'association cherche également à travers ce projet, initié en partenariat avec le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, la délégation provinciale de l'Education nationale, la Cellule régionale pour la prise en charge des femmes et enfants victimes de la violence et l'Université Mohammed Premier, à consacrer la culture du rejet de la violence en milieu scolaire et à mettre un terme à la communication agressive ainsi qu'à tous les éléments favorisant les comportements violents au sein des établissements d'enseignement. Il a pour objectif aussi de permettre au corps enseignant d'acquérir les méthodes d'éducation au rejet de la violence et de la gestion des conflits. Ledit projet a été entamé par l'encadrement et la formation d'un groupe de formateurs, sélectionnés pour le renforcement de leurs capacités de gestion en matière d'éducation au rejet de la violence. A ceux-ci incombe désormais la tâche d'initier les cadres éducatifs et administratifs aux moyens efficients pour circonscrire ce phénomène et adopter l'écoute et la médiation en tant que moyen pour résoudre les conflits et assurer le cours normal dans les établissements d'enseignement et atteindre, par conséquent, l'objectif final de ce programme, à savoir un établissement scolaire sans violence.