-
Coup d’envoi de l’opération de mobilité des travailleuses saisonnières vers l’Espagne
-
Lutte contre l'analphabétisme : La mise en œuvre des plans stratégiques et des programmes n'a pas encore produit l'effet escompté
-
Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume
-
Casablanca au cœur des défis de la santé infantile
-
L'Institut supérieur de la magistrature et l'ENSA renforcent leur coopération dans le domaine de la formation
Selon des statistiques publiées par l'inspection régionale du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Politique de la ville, le nombre de ménages dans la Ville devant bénéficier du programme national “Villes sans bidonvilles” est passé de 13.442 en 2004 à 15.652 en 2010, soit une augmentation de 16 %.
Depuis le lancement de ce programme, 25 projets ont été initiés à Kénitra, dont 16 ont été réalisés totalisant 8349 unités de recasement, 1147 autres unités achevées en Zone d'aménagement progressif (ZAP) et huit projets sont en cours de travaux pour la construction de 3788 unités.
La réalisation et la programmation de ces projets ont nécessité la mobilisation de 522 ha et un investissement de 2190 MDH.
En termes d'exécution du programme, indique l'inspection régionale du ministère, Kénitra a réalisé un taux de près de 60 %, soit 9311 ménages traités sur les 15.652 concernés par le programme, et ce suite à la redynamisation, à partir de 2012, du processus de démolitions et de transferts au niveau d'importants noyaux de bidonvilles, soit environ 1376 ménages traités durant cette période.
Le programme, indique-t-on de même source, se heurte toutefois à certaines difficultés ayant trait en particulier à l'insuffisance du foncier pour la programmation des ménages issus de l'actualisation du recensement de juin 2010, en plus des difficultés liées au manque d'adhésion des ménages cibles qui refusent, dans certains cas, la démolition de leurs baraques, ou à l'existence des familles composées au sein des baraques recensées.