Pro-Elite 1 : Jusqu’au bout du suspense pour le sacre et le maintien

La première saison professionnelle de football à un exercice de son terme, nous aura réservé, à défaut d’un bon cru, du suspense jusqu’au bout et nous promet même des fins autant heureuses que malheureuses.
Parti sous le signe des duels à distance en son avant-dernier tour, ce bon vieux championnat version 2011/2012, aura des résultats dominicaux, viré pour ses ultimes confrontations, vers deux finales directes.
C’est ainsi que pour son aboutissement, le week-end prochain on assistera à deux finales. Celle pour le titre avec un fort goût d’inédit, quel qu’en soit le vainqueur et qui opposera à Rabat, les deux concernés que sont le dauphin le FUS et le MAT leader à une longueur. L’autre confrontation directe à connotation de finale est celle que d’aucuns ont déjà qualifiée de petite et se présente sous la forme d’un choc sous le signe de « vaincre ou périr » avec pour enjeu la préservation de sa place en Elite Pro, entre le WAF et la JSM à Fès. Du jamais-vu !
 Pour en revenir au sacre, les deux compères concernés, le Moghreb de Tétouan et le Fath de Rabat ayant gagné du même score 2-0 n’ont fait que partie remise, puisqu’ils en gardent le rendu des comptes et tous les atouts pour la fin de la fin à Rabat. Pour ce faire, le MAT a dévoré à Tétouan un WAF qui a fait, sa plus mauvaise opération de la saison tandis que le FUS insolent de facilité en déplacement à Khouribga face à l’OCK n’a jamais tremblé. Le WAF aurait pu faire mieux que s’incliner s’il n’avait pas raté un penalty. Faut croire que les Fassis sont maudits, car dans la plupart de leurs défaites, ils n’ont jamais démérité. Dans le même genre d’exercice raté donc, le MAT le réussissant en fin de mi-temps prenait la tangente et faisait même le break à un quart d’heure de la fin.
La victoire du FUS s’est, elle, dessinée à la vitesse du son, histoire de schématiser, avant même que la rencontre ne débute. Kachani profitait d’une grossière erreur de défense à la quinzième seconde. Le tout était dit et quand Meskini vingt minutes plus tard enfonçait le clou, ce n’était qu’anecdote.  L’autre sommet du jour était celui du bas et il opposait la JSM à l’IZK à Laâyoune. On savait que l’Ittihad avait un genou à terre, hé bien il se sera étalé face aux Sahraouis en succombant 3-2. La rencontre de suspense et folle jusqu’à son ultime instant aura tout connu. Les deux équipes sont passées par tous les états d’âme possibles et imaginables pour aboutir à l’émotion agréable du bonheur pour la Jeunesse sahraouie et celle désagréable du chagrin pour les Zemmouris qui, de cette défaite, signaient leur  descente officielle en seconde division. Pour la JSM, cette victoire acquise dans le temps mort était synonyme d’espoir de maintien, puisqu’elle lui permettait de devenir non relégable en suppléant le WAF battu à Tétouan. Une première après avoir habité 16 journées durant la zone de relégation. L’autre bonne affaire  est sous forme de penalty et revient au HUSA vainqueur du KAC à Kénitra, au minimum. Les Soussis du coup n’ont plus aucun souci à se faire. Sinon samedi, on a joué pour du beurre et on n’en retiendra que les adieux de  Rachid Taoussi à une ville qui lui a donné, tout un palmarès, Fès.  
De cause à effet, la vingt-neuvième journée aura donné à travers ses résultats de dimanche une autre finalité à un championnat tant décrié. Ça promet et en apothéose !