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Certes, les Corbeaux de Lubumbashi n’ont cadré aucun de leurs six tirs tentés lors du match aller, mais ce constat ne peut camoufler, comme une poussière que l’on dissimule discrètement sous un tapis, les déséquilibres dont souffre le RCA en phase de transition attaque-défense.
Sur le papier, l’immuable 4-2-3-1 instauré par le coach des Verts est composé de quatre joueurs à vocation offensive : l’avant-centre, soutenu par trois milieux offensifs dont deux excentrés, comme ce fut le cas vendredi dernier, avec la triplette Zrida, Hafidi, Rahimi, derrière Malango. Sur le terrain, c’est une toute autre histoire. N’goma et les latéraux s’aventurent souvent au-delà du rond central. Résultat, Arjoun se retrouve esseulé, obligé de protéger sans soutien ces axiaux défensifs.
Brillant à Casablanca, avec 12 récupérations, 9 interceptions et 63% de duels gagnés, le milieu défensif aux trois poumons ne peut être partout en même temps. Il a beau ratisser le terrain comme un damné, il est impuissant face au placement approximatif de coéquipiers trop éloignés les uns des autres, surtout à la perte du ballon en phase de transition offensive rapide, comme c’est le cas sur la capture ci-dessus.
L’action a commencé par une récupération d’Arjoun, suivie d’une perte instantanée du ballon à cause d’une relance mal assurée par Hafidi. Entre-temps, la doublette Arjoun-Ngoma s’est disloquée et les milieux offensifs se sont projetés croyant que Hafidi allait les servir comme il en a l’habitude. Sauf que sa passe a été interceptée et ses coéquipiers se sont retrouvés hors de position, incapables de rattraper leur retard et combler le déséquilibre sur la largeur.
Sur le coup, Zniti n’a pas été inquiété, mais par manque d’attention et de repli résultant sur un bloc équipe dispersé, Tshibangu, l’ailier, a fait admirer son sens du dribble qui a tranché avec son tir dévissé. La lacune soulignée accompagne le Raja depuis le début de saison, que ce soit contre le Raja de Béni Mellal ou le TP Mazembe. Charge aux Verts de rectifier le tir sous peine de voir leurs espoirs de qualification s’envoler comme une plume au vent.