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Fort de son succès à l’aller (1-2), le Raja ne compte pas brader cette compétition. Au contraire. Si l’on en croit son entraîneur, Jamal Sellami, les Verts en ont fait leur priorité. Il est donc certain que le technicien alignera son onze type, dont sont évidemment exclus les blessés de longue date (Benhalib, Boutayeb,…). Ce ne sera pas de trop contre un adversaire qui affiche depuis quelques jours un état d’esprit combatif. Un espoir alimenté par la meilleure attaque d’Algérie (25 buts en 16 matchs). Décryptage des forces et faiblesses du MC Alger.
Pourquoi le Raja doit
être sur ses gardes
Si le MC Alger est second du championnat au bout de 16 journées, à cinq petits points du leader, le CR Belouizdad, il le doit principalement à une attaque de feu. Variée et tout en mouvement, l’animation offensive du MCA est un vrai casse-tête pour les adversaires. Sur les 13 tirs tentés en moyenne par match (dont 40% cadrés), le Mouloudia s’évertue à brouiller les pistes. Tantôt sur coups de pied arrêtés, tantôt via des incursions dans l’axe, les protégés de Neghiz, nouvellement recruté à la place du Français Casoni, sont imprévisibles, à l’image du système de jeu qui n’est jamais le même deux fois de suite. Mais il existe une tendance dominante. Une force de frappe offensive préférentielle.
Les flancs sont des zones favorisées à 82% par le MCA (46% d’attaques côté droit et 36% côté gauche). Comme vous pouvez le voir sur la première capture d’écran, la stratégie principale des Algériens est d’aspirer l’adversaire sur un côté pour libérer le latéral à l’opposé. Ce dernier n’hésite pas à centrer en première intention. D’ailleurs, le MCA est l’une des équipes qui centrent le plus en championnat (17 centres par match, dont 31% réussis).
Pourquoi le Raja peut
se qualifier aisément
La série de deux défaites consécutives, les 3ème et 4ème en six matchs, n’est certainement pas étrangère au renvoi de Bernard Casoni. En regardant les récentes rencontres du MCA, il nous a paru évident que les risques offensifs pris participent au déséquilibre de l’équipe. Souvent coupés en deux, les Vert et Rouge sont en danger quasiment à chaque perte de ballon. Avec des latéraux placés très haut dans le camp adverse et des joueurs éparpillés sur toute la largeur du terrain, le bloc équipe éprouve toutes les difficultés du monde à trouver une compacité lors de la transition attaque-défense. Résultat : des espaces béants dans le dos des latéraux, comme en atteste le but de la victoire du Raja à Alger.
Obligés de se déporter sur les côtés pour compenser le vide laissé par ces derniers, les milieux défensifs du MCA, selon que l’équipe joue en 4-3-3 ou en 4-2-3-1, laissent par ricochet la charnière centrale sans protection. Livrée à elle-même, elle se retrouve généralement en égalité ou en infériorité numérique face aux attaquants. Et comme la vitesse n’est pas la qualité première des joueurs qui la composent, elle galère à chaque fois qu’il lui faut affronter une telle situation. Mais pas que. La charnière est en mauvaise posture également quand son milieu de terrain subit un pressing haut, comme en atteste la seconde capture d’écran. Il a suffi que le milieu de terrain perde le ballon sous le pressing pour que ses défenseurs soient dans l’inconfort et le danger, à reculons, sur les talons. Bref, ne soyez pas surpris si la rencontre est marquée par un festival offensif et des buts à profusion.