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A l'heure actuelle, les signes précurseurs enregistrés par les sismographes ne permettent pas de déterminer la date de survenue d'un séisme avec précision, les quelques secousses enregistrées pouvant être repérées des semaines voire des mois plus tôt.
Des scientifiques, qui viennent de publier une nouvelle étude dans la revue Nature, ont voulu trouver des informations qui leur permettraient de prévenir ces séismes et de sauver des vies. Pour leur étude, ils se sont basés sur le tremblement de terre qui a eu lieu en Turquie le 17 août 1999. D'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter, la catastrophe avait fait 45.000 victimes et était due à la fracture, durant 25 secondes, de la faille nord-anatolienne, comme le rappelle Sciences et Avenir.
Une phase précédant le séisme avait déjà été repérée et était à l'étude, mais les chercheurs ont cette fois pu identifier plus précisément le signal émis par la Terre. Il s'agit d'une vibration continue qui signe le glissement des plaques tectoniques, à 15 kilomètres de profondeur. Imperceptible par l'homme, cette onde intervient 44 minutes avant le séisme.
Bien que ce signal fonctionne à très court terme, il est suffisamment fiable pour permettre de sauver de nombreuses vies.