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"Moi, en tant que président de la République islamique d'Iran, jure devant le Coran sacré, la nation iranienne et Dieu d'être le gardien de la religion officielle, de la République islamique et de la constitution", a-t-il déclaré lors de la cérémonie.
Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection contestée a provoqué une crise sans précédent depuis trente ans en Iran, dispose dorénavant de deux semaines pour soumettre son gouvernement à cette assemblée dominée par les conservateurs.
Plusieurs centaines de partisans de Mirhossein Moussavi, candidat malheureux à l'élection du 12 juin, s'étaient rassemblés devant le Parlement avant le début de la cérémonie d'investiture.
Selon un témoin, une manifestante au moins a été arrêtée par la police pour avoir scandé des slogans de soutien au candidat modéré. "La police l'a emmenée et a dit aux autres de se disperser", a-t-il dit.
Les manifestants faisaient face à un imposant dispositif de sécurité composé de centaines de policiers anti-émeutes et de miliciens bassidjis. Les autorités souhaitaient éviter que ne se reproduisent les troubles qui ont émaillé les manifestations post-électorales et fait au moins 20 morts.
Confirmé lundi dans ses fonctions par le "guide suprême" de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, le président ultraconservateur aborde son second mandat de quatre ans très isolé sur la scène internationale.
Mardi, plusieurs dirigeants occidentaux, dont le président américain Barack Obama, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, ont annoncé qu'ils ne lui adresseraient pas les félicitations d'usage.
La Maison blanche a toutefois déclaré qu'elle reconnaissait en Mahmoud Ahmadinejad "le dirigeant élu" d'Iran.
Le président iranien a pris note mercredi des prises de position occidentales en déclarant qu'il n'attendait aucun message de félicitations.
"Nous avons entendu que certains dirigeants occidentaux avaient décidé de reconnaître mais de ne pas féliciter le nouveau gouvernement (...) Bien, personne en Iran n'attend vos messages (de félicitations)", a-t-il dit après avoir prêté serment.
Les violences post-électorales ont fait au moins 20 morts et des centaines de personnes ont été arrêtées par les autorités.
Une centaine d'entre elles, dont plusieurs personnalités de l'opposition réformatrice, sont jugées depuis samedi par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. La prochaine audience de ce procès dénoncé par l'opposition doit avoir lieu aujourd’hui jeudi.