-
Agent révoqué pour avoir reçu une tronçonneuse en pot-de-vin
-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
"Les efforts des pays n'ont pas encore été suffisamment larges, profonds, soutenus et sérieux pour supprimer les formes graves de discrimination qui persistent", selon le rapport, dont la publication coïncide avec la journée internationale de la femme.
Les inégalités sont répandues sur tout le continent, touchant aussi bien des pays riches comme le Japon que des pays pauvres, comme le Bangladesh. L'Asie a le plus fort ratio de naissances de petits garçons par rapport aux filles. Dans l'est du continent, 119 garçons naissent pour 100 filles. Dans le monde, la moyenne est de 107 garçons pour 100 filles. La raison de cette disparité est principalement liée à des préférences culturelles qui entraînent des avortements sélectifs en faveur des foetus masculins. Une fois nées, de nombreuses femmes sont confrontées à des inégalités dans l'accès aux soins et à une alimentation correcte, ce qui entraîne un taux de survie moins élevé. Le rapport estime que 96 millions de femmes ont "disparu" en 2007, soit par des avortements sélectifs soit dans les inégalités qui suivent la naissance.
La Chine et l'Inde comptent chacune environ 43 millions de ces femmes "disparues", contre 6,1 millions pour le Pakistan et 200.000 pour la Corée du Sud. Sept pays -Inde, Chine, Pakistan, Bangladesh, Iran, Corée du Sud et Népal- ont été étudiés.
En Asie du Sud, on compte 500 décès de femmes pour 100.000 naissances. A peine la moitié des femmes savent lire et écrire.
Sur le continent, les femmes qui travaillent gagnent 50% de moins que les hommes et elles sont cantonnées aux emplois les plus difficiles, ceux que leurs collègues masculins refusent.
Enfin, plus d'une femme sur dix dans la région Asie-Pacifique dit être soumise aux violences de son compagnon. La plupart des pays n'ont pas de loi contre les violences faites aux femmes. Et dans les pays où les textes existent, ils sont rarement appliqués.
Le rapport recommande de réformer les Constitutions, de former les juges et les policiers à la question des femmes et d'appliquer une interprétation progressiste des principes religieux pour s'assurer qu'elles sont traitées de manière équitable.