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Une rentrée sur les chapeaux de roues pour les Sages qui sont appelés à gérer, dans les toutes prochaines semaines, le pluralisme dans le cadre du nouveau contexte politico-constitutionnel. Leur baptême de feu commencera donc avec le référendum qui doit très probablement avoir lieu le 1er juillet. Les conseillers doivent mettre en place les modalités du temps d’antenne politique dans le cadre de la campagne référendaire qui devrait être organisée à la mi-juin. Si la HACA a déjà été confrontée à la question du pluralisme en temps électoral, ce sera là, par contre, son premier référendum.
Le dossier des prochaines législatives est justement l’une des priorités des conseillers. L’instance a une expérience loin d’être négligeable en la matière mais il s’agira ici de s’adapter à un nouveau contexte constitutionnel. L’instance de régulation a, très tôt, posé le fondement du pluralisme. Il convient désormais de lui donner plus de sens, plus de cohérence, plus d’ancrage dans les médias audiovisuels.
Les nouveaux Sages trouveront également sur leurs bureaux deux études lancées par leurs prédécesseurs et en cours de finalisation. L’une porte sur l’image de la femme dans le paysage audiovisuel marocain et l’autre sur la structuration de l’information dans les journaux télévisés d’Al Oula et 2M. Deux dossiers aussi chauds l’un que l’autre qui nourrissent le débat et sur lesquels la HACA est fortement attendue.
Les Sages de l’instance vont-ils donner des signes de renouveau, voire de rupture ? Il semblerait qu’ils soient en tout cas déterminés à le faire. Après 7 ans d’existence, la HACA a donné à voir des signes d’essoufflement et de fatigue. Une rénovation de l’approche en matière de suivi des cahiers des charges, de prise de décision et de gestion des plaintes, serait sérieusement envisagée. Visiblement, les nouveaux conseillers ne vont pas se contenter de gérer l’héritage de la régulation mais aussi et surtout le faire fructifier tout en veillant à imprimer leur marque.