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.Un ton ferme. Clairefontaine, pour Blanc, c'est un château où l'ancien défenseur central s'était préparé pour devenir champion du monde 1998 et d'Europe 2000.
Pourtant, pas de place à l'émotion quand ce lundi il a réenfilé la tunique bleue, cette fois en tant que sélectionneur, pour son premier jour sur le terrain.
"Quand vous parlez aux joueurs il faut se montrer déterminé. L'émotion, c'est quand vous êtes tout seul ou entre intimes", a-t-il asséné. Il s'est assuré en personne que tous les joueurs arrivaient dans le créneau horaire imparti lundi matin. Pas de retardataires, ce qu'il a apprécié. Le "Président" s'est ensuite évertué à "expliquer quelques règles, quelques-unes pour l'instant, (il y en aura) d'avantage en septembre (pour la reprise des qualifications)". Le ton est donné et le discours plus franc et direct devant la presse que celui de Raymond Domenech.
. Des ambitions collectives. Blanc ne peut pas disposer des 23 mondialistes-grévistes, suspendus pour son premier match en tant que sélectionneur, mercredi à Oslo contre la Norvège.
"On a zéro automatisme", a-t-il concédé. Mais l'ambition est là quand même. Une préparation courte, "c'est une manière de démontrer qu'on apprend très vite".
Et de conclure: "se préparer pour se contenter de se préparer, ça ne me convient pas. Je prépare pour le meilleur résultat possible, une victoire, je l'ai expliqué aux joueurs."
. Des ambitions individuelles. Pour les 22 joueurs présents à Clairefontaine, qu'ils soient des grands revenants écartés du Mondial (Benzema, Nasri, Ben Arfa, Mexès par exemple) ou des novices (Nzogbia, Debuchy, Cabaye par exemple), le rassemblement en vue du match à Oslo n'est pas anodin. Pour les premiers nommés, il y a des places à prendre. "Comme on dit: +les absents ont toujours tort+", a synthétisé Lassana Diarra, dont le cas est un peu particulier: il aurait dû aller en Afrique du Sud, mais il avait quitté les Bleus à Tignes, souffrant d'une affection du sang. Karim Benzema fait partie de ceux qui jouent très gros. Il n'avait pas été retenu pour le Mondial pour un manque de motivation avoué devant son temps de jeu réduit en Bleu. "Je n'ai plus le même état d'esprit depuis un moment, a affirmé l'attaquant du Real Madrid. Sur un terrain, je suis un tout autre homme. Je veux tout faire pour être bon en sélection une fois pour toutes", rapporte l’AFP.
. Des idées. Le premier entraînement de Laurent Blanc sélectionneur s'est fait en présence de son ancien complice, Fabien Barthez. Blanc veut s'entourer d'anciens pour propager l'amour du maillot. Mais "Fabulous Fab" venait déjà conseiller les gardiens du temps de Domenech. Zidane suivra en septembre.
Sur le terrain, l'ancien entraîneur de Bordeaux a testé deux dispositifs, à chaque fois avec Ruffier dans les buts. D'abord un 4-4-2: Fanni, Rami, Mexès, Cissokho - Ben Arfa, L. Diarra, Mvila, Menez - Hoarau, Benzema. Puis un 4-2-3-1: Fanni, Rami, Mexès, Cissokho - L. Diarra, Cabaye - Ben Arfa, Nasri, Menez - Benzema.
Parmi les grands gagnants, il y a donc une charnière centrale Rami-Mexès. Mexès ne doit pas se louper en Norvège s'il veut revenir. Et il y a Benzema, aligné dans chaque système. Lui aussi ne doit pas prendre froid en Norvège.