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Dans le cadre du suivi de son état de santé, le détenu en question a bénéficié d'une consultation médicale au sein du service de santé de la prison en fin de semaine et durant la journée de lundi, à cause des douleurs qu'il a dites éprouver dans le dos, a indiqué l’établissement pénitentiaire dans une mise au point, en réponse aux informations relayées par un site prétendant que le détenu (M.Z) aurait subi trois crises cardiaques.
Des médicaments appropriés ont été prescrits au détenu, précise l’administration de la prison locale d'Al Arjat 1, ajoutant que la personne en question, qui a été examinée à deux reprises au sein du service de santé, n'a pas déclaré avoir subi de crises cardiaques et ne présentait pas de symptômes liés à une telle crise.
Eu égard à la gravité de ces allégations mensongères, l’administration de l’établissement pénitentiaire informe l'opinion publique qu'elle a décidé de déposer une plainte contre ledit site auprès du parquet compétent.
Par ailleurs, l'administration de la prison locale de l'Oudaya à Marrakech a démenti les allégations de "suicide en l'espace d'une semaine de deux prisonniers en raison d'une négligence médicale" et de "torture contre une détenue dans les toilettes d'une cellule" de cet établissement pénitentiaire.
Dans une mise au point, la prison indique que, contrairement aux allégations véhiculées par un ex-détenu qui se présente comme un défenseur des droits de l'Homme, "les deux cas de suicide enregistrés dans l'établissement n'ont rien à voir avec une quelconque négligence médicale, car les deux détenus concernés étaient sous traitement dans la clinique de l'établissement sous la supervision du staff médical".
Elle explique que l'allégation erronée selon laquelle un prisonnier se serait suicidé est "sans fondement", ajoutant que celui-ci "a été pris d'un malaise et a été transféré vers un hôpital externe, où il est décédé".
D'autre part, l'administration de la prison qualifie de "mensongère" l'allégation selon laquelle une détenue aurait été soumise à la "torture", ajoutant qu’il s'agit d'une prisonnière souffrant de troubles mentaux qui ont impacté son comportement. La détenue, sous traitement médical, avait déjà commis plusieurs infractions au sein de l'établissement.
Partant de ces faits, "les allégations contenues dans les déclarations de la personne concernée, qu'il s'agisse des deux cas de suicide résultant d'une négligence médicale ou de la torture contre une détenue, sont fausses et irresponsables", ajoute-t-on de même source.
Au regard des "graves accusations contenues dans ces allégations attentatoires à la réputation de l'établissement et de son personnel", l'administration de la prison locale de l'Oudaya a décidé "de porter plainte contre l'intéressé auprès du parquet compétent".