-
Débat à Dakhla sur le rôle du Service de santé militaire dans la gestion des situations de crise
-
Chutes de neige attendues samedi et dimanche dans certaines provinces du Royaume
-
Une opération de sélection des ouvrières agricoles pour travailler en Espagne
-
Students' Innov'Up 2024 : La jeunesse marocaine propose des solutions créatives face au stress hydrique
-
Batteries au lithium : Le scientifique marocain Rachid Yazami décroche un brevet en Chine
Présidée par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, en présence notamment des représentants de centrales syndicales les plus représentatives, de la CGEM et des secteurs ministériels concernés, cette rencontre s’est penchée sur l'examen des points prioritaires, dont l'augmentation du SMIG et la réévaluation du régime de la retraite à la lumière de la situation socioéconomique des salariés du secteur privé.
Selon un responsable syndical de la FDT qui a pris part à cette réunion, l’offre et du gouvernement et de la CGEM n’est pas faite pour satisfaire les centrales syndicales. Ces dernières, à l’unanimité, ont qualifié de très maigre la proposition qui leur a été présentée, puisqu’elle ne dépassera pas 10% d’augmentation pour le SMIG et 33% pour seuil minimum de la pension de retraite, a poursuivi la même source.
D’un autre côté et selon des rumeurs qui ont circulé ces derniers temps, l’UMT ne quittera pas la table des négociations et fera de son mieux pour faire réussir cette session qui se tient dans des circonstances particulières.
La réunion a été également l'occasion d’appeler à la refonte du régime des indemnisations des accidents de travail et des maladies professionnelles, à l'amélioration du régime de la sécurité sociale ainsi qu'au renforcement des libertés syndicales.
Par ailleurs, cette session a été marquée par la position de la Confédération démocratique du travail (CDT) qui a décidé de boycotter les travaux du dialogue social.
La CDT a précisé, via un communiqué, que sa décision s'explique par plusieurs raisons, dont "le traitement irresponsable du gouvernement vis-à-vis du mouvement syndical et le mépris des revendications matérielles, sociales et professionnelles légitimes de l'ensemble des salariés. Le gouvernement vise, souligne la centrale de Noubir Amaoui, à gagner du temps afin de contenir les revendications et vider le dialogue de son contenu en le noyant à travers la formation de deux commissions.