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Venant des différentes villes du Royaume, les protestataires ont scandé des slogans contre l’Exécutif et brandi des pancartes dénonçant les tergiversations de celui-ci pour désamorcer la crise qui dure depuis des mois.
Il convient de rappeler que les enseignants stagiaires se sont révoltés contre deux décrets dont le ministre de l’Education nationale a imputé la responsabilité de la préparation au chef du gouvernement en personne. Le premier décret sépare la formation du recrutement, c’est-à-dire que les enseignants stagiaires seront désormais obligés de passer un concours pour accéder à la Fonction publique et le second réduit de moitié leurs bourses mensuelles qui passent de 2.454,51 dirhams à 1.200 DH.
Sur l’une des pancartes brandies hier par les manifestants, on pouvait lire « Non aux deux décrets ; non à la répression ; non à l’entêtement ; non à la marginalisation ». Une autre portait une effigie représentant probablement le chef du gouvernement et estampillée de cette accusation : « Le bourreau des enseignants ».
Les manifestants ont également brandi une autre pancarte sur laquelle était écrite la fameuse phrase prononcée par le chef du gouvernement lors d’une conférence à Oujda. «Appelez l’Etat », avait-il dit après les vives protestations que ses dires avaient soulevées dans la salle où se déroulait l’évènement.
Il semble que le gouvernement ne s’entête pas seulement à ignorer ce conflit social, mais il refuse aussi d’honorer ses engagements envers les médecins internes et résidents qui ont exprimé, ces derniers jours, leur mécontentement et leur colère.
Il convient de rappeler que ces médecins avaient organisé une grève de 82 jours à laquelle ils avaient mis fin en décembre dernier suite à la médiation des professeurs dans les facultés de médecine, de quelques membres du gouvernement, de parlementaires et de dirigeants des partis politiques. Le ministère de la Santé s’était, pour sa part, engagé à appliquer l’accord conclu avec eux et à poursuivre le dialogue sur les autres points en suspens. Ce qu’il ne fit pas.
Plus de deux mois se sont, en effet, écoulés sans que les engagements pris par le ministre n’aient été honorés.
Face à une telle situation, les médecins internes et résidents vont organiser au cours de cette semaine des assemblées générales dans tous les hôpitaux universitaires pour prendre les mesures qu’ils estimeront à même de rappeler le ministre de la Santé à son devoir.
Il convient de rappeler également que parmi les revendications principales de ces derniers figurent l’amélioration des conditions de travail, la hausse des traitements, l’équivalence du doctorat de médecine avec les autres doctorats,
Malgré le travail gigantesque qu’accomplissent les médecins internes (opérations chirurgicales, gardes, diagnostics, urgences...), ils ne perçoivent que 3500 DH per capita et par mois, ce qui est dérisoire.