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Ce Conseil qui a connu la participation de plusieurs intervenants dans le domaine de l’environnement avait pour objectif de débattre de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable.
Le Premier ministre a rappelé dans ce cadre que les efforts du gouvernement sont de grande importance et constituent une phase historique essentielle dans l’histoire de l’environnement au Maroc. Ainsi, il a déclaré que la stratégie nationale pour l’eau, le plan de développement des énergies renouvelables, le projet d’énergie solaire, le plan Halieutiques pour la pêche maritime, le plan Maroc Vert sont un exemple tangible de la volonté gouvernementale visant la lutte contre la pauvreté et la précarité.
Par ailleurs, Abbas El Fassi a indiqué que le taux d’accès au réseau d’assainissement liquide a augmenté pour atteindre les 72%. 79 stations de traitement des eaux usées seront réalisées à l'horizon 2012.
S’agissant de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, le premier constat relevé par ce Conseil est qu’une large concertation nationale a été menée avant l’opérationnalisation de ce grand projet gouvernemental. Celle-ci a touché plusieurs axes à savoir : le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le renforcement des mécanismes économiques et financiers, la gestion durable des ressources en eau, l’intégration de la composante environnementale dans les plans d’aménagement du territoire, la protection de la diversité biologique et des ressources naturelles, la généralisation de la gestion écologique des déchets solides, la lutte contre la pollution de l’air, la protection du littoral et du milieu maritime, la protection des sols et appui à l’agriculture durable et enfin la protection du patrimoine culturel.
Ces axes vont être accompagnés par des mesures afin de concrétiser les objectifs de la charte. Ces différentes mesures devraient émaner non seulement de l’exécutif mais engager également la société civile et les citoyens en général. Ainsi, les participants à ce Conseil ont appelé à instituer une culture environnementale civique à travers l’intégration de l’éducation environnementale dans le système scolaire et le processus éducatif. De surcroît, ils ont recommandé la qualification de l’élément humain pour garantir une gestion exemplaire de l’environnement, sans négliger le développement de la recherche scientifique et la diffusion des informations environnementales auprès de l’ensemble des populations.
Rappelant enfin que le Conseil national de l’environnement est un organe de coordination et de concertation. Il constitue un forum de discussion et d’échange sur des thèmes liés à l’environnement et au développement durable. Il regroupe tous les départements ministériels, ONG, associations professionnelles et instituts scientifiques ainsi que des représentants du secteur privé.