Les plans de développement élaborés au niveau des capitales des régions de Meknès-Tafilalet ou du Souss-Massa-Drâa n’ont pas apporté la valeur ajouté, devant normalement mettre à niveau les « périphéries » de ces régions. D’où l’appel des participants à adopter une même région qui n’est aucunement pauvre, mais appauvrie, dans la mesure où son sous-sol recèle les mines les plus riches en passant de Bni Djit à Imider et de Imini à Bouaâzer, sans oublier d’autres mines aussi riches dans la province de Tata. La région constitue également un paysage riche et varié sur les plans géographique, ethnique, naturel, culturel et touristique, ce qui en fait une destination privilégiée des touristes du monde entier. Que ce soit les randonnées pédestres de montagne, le tourisme solidaire dans les oasis et palmeraies ou les bivouacs aux dunes de Merzouga et Tinfou ou encore les excursions aux ergs de Chebbi et Bani, la région recèle un potentiel important ne bénéficiant d’aucune politique de promotion, et n’ayant pas encore sa place réelle dans les brochures de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).
2M dans le collimateur
Une rencontre de cette importance (4 tissus associatifs, plus de 300 associations, plus de deux cents participants des provinces d’Errachidia, Zagora, Ouarzazate et Tinghir) n’a pas pu susciter l’intérêt de la deuxième chaîne ayant pourtant un siège à deux cents mètres des lieux de cette rencontre. Les participants ont relevé pourtant l’importance accordée par cette chaîne à des activités mineures, pour la simple raison que ses promoteurs sont des personnalités influentes sur les plans national ou local !!!